Chapitre 7:

21 1 0
                                    

Après un délicieux repas, Mattéo et moi nous sommes toujours sur le canapé. Je ne veux pas partir je me sens bien tout près de lui comme ça, il a lancé un film qu'il veut me montrer et malgré l'heure tardive je n'arrive pas à me détacher de sa présence. Je ferme les yeux et me concentre sur sa respiration qui est calme mais plus je fais attention plus j'entends son cœur qui lui tambourine dans sa cage thoracique.

J'ouvre les yeux quelques minutes plus tard, je suis allongée dans mon lit, le soleil caresse mon visage, je me redresse et je suis encore habillée. Mattéo m'a ramené ici dans la nuit ? Je me frotte les yeux et je regarde par ma fenêtre, il fait merveilleusement beau, je m'imagine déjà les oiseaux gazouiller et prendre la moto ce soir pour faire un petit tour avant le coucher du soleil. Je me lève avec un grand sourire et me dirige directement vers ma salle de bains pour me rafraichir. J'y passe une vingtaine de minutes avant d'en sortir pour sécher mes cheveux, brosser les dents et aller finir de me préparer. Aujourd'hui je comptais aller chercher une tenue pour le motoGP, quelque chose de présentable.


14H02, je suis devant une friperie bien réputée de ma ville, j'y trouve une jupe en cuir arrivant au genoux et une chemisier rouge transparent au niveau des bras, il m'a tapé dans l'œil. J'ai aussi trouvé une robe avec des manches bouffantes et une paire de chaussure à talons, le talon est carré et la chaussure est de couleur noire. J'en ai pour 58euros, ce qui est parfaitement raisonnable est peu cher. Je sors avec un sac dans chaque mains, et je marche en direction de mon appartement. Une moto s'arrête pour me laisser passée sur le passage clouté et je la remercie d'un signe de tête, une Harley.. le modèle préférée de mon père. Je souris difficilement à cette pensée il me manque terriblement et chaque jour sans lui est dur, j'ai l'impression d'oublier sa voix, son odeur, et à quoi il ressemblait. Heureusement il me reste des photos. A sa mort il m'a légué sa maison de campagne, je n'y suis jamais allée depuis sa mort, j'ai de vague souvenirs de cette maison, elle a deux  étages en comptant le grenier, un grand jardin et dans ce jardins un ruisseau passe. Je me baignais tout le temps dans ce ruisseaux, j'attrapais des petits poissons, des têtards que je faisais grandir et des araignées d'eau.  Je suis rapidement chez moi et je trouve mon chaton entrain de dormir sur le tapis au pied de mon lit, je range mes affaires et le prends sur mes genoux. Il se met à ronronner et ça me détends. Je finis par m'assoupir avec mon chaton dans les bras.

Un mois passe et je suis en route pour l'aéroport avec une boule au ventre. J'arrive pas à croire que dans deux jours je serai entrain d'interviewer des motards de renoms. Je suis stressée à l'idée de me retrouver entre de grands journalistes alors que moi je n'ai même pas finis de passer mon diplôme. J'ai passé tout les contrôles, me suis faite enregistrée et je suis escortée par des hommes habillés de noir, ils me dirige vers une petite voiture qu'on prend pour se déplacer plus vite dans l'aéroport, elle ne roule pas extrêmement vite, surtout qu'on doit éviter d'écraser la foule qui se prépare à prendre leurs voles. Mais plus on s'enfonce dans les couloirs de l'aéroport moins je vois de personne, jusqu'à que les couloirs soient totalement vides, la voiture accélère drastiquement et je me rends compte soudain de ma bêtise. Je n'aurais jamais dû croire Levi, je suis dans un guet-apens. je me sens stupide et je saisi mon téléphone, écris un message à Mattéo que je suis prête à envoyer en cas de problèmes. On arrive devant un embarquement, les hommes descendent.

- Pourquoi il n'y a personnes ? demandé-je à un des hommes.

Il ne me répond pas, mais me pousse en avant pour que je rentre. Je résiste et pousse son bras, je m'apprête à lui crier dessus quand soudain on m'interrompt.

- Kai, ne la pousse plus. Un peu de galanterie non ?

Je ressens des frissons parcourir mon échine, cette voix, je la reconnais. Levi. Je me tourne vers lui, il porte un costard noir avec une chemise noire intense, il s'avance vers moi et pose sa main sur mon épaule.

- Bonjour Hestia, comment allez-vous ? Me demande t-il avec gentillesse.

Entre temps, tout nos rendez-vous m'ont appris qu'il était beaucoup plus gentil et ouvert que ce qu'il renvoie. Il a été très doux avec moi le dernier jour, même si je pense qu'il avait un peu bu.

- Je vais bien, merci et vous ? le questionné-je en retour.

- Super, depuis le temps que j'attends. Vous embarquez ? J'aimerai qu'on ai pas trop de retard, le décalage horaire va être important. Il y a 9h, il est 10h30, on a pour...12h en moyenne... on sera là bas à dix heures et demi plus douze heures, ce qu'il est égal à vingt-deux heures trente.. Donc en heure locale il sera 7h30. M'annonce t-il.

Je le regarde avec confusion, avec tout ses calculs il m'a totalement perdue. Je regarde ma montre que j'avais réglée la veille à l'heure japonaise. Le seul truc que je sais c'est qu'on va arrivé là-bas assez tôt, le pays sera actif, et je vais essayer de dormir dans l'avion pour pouvoir me balader un peu à Tokyo.

Je suis Levi dans l'avion et je regarde rapidement autour de moi et je constate vite qu'il n'y a pas de rangées de sièges, mais un tapis rouge, avec des rangements placards. Plus je m'enfonce dans l'avion plus je suis impressionnée de ce qui m'entoure. Deux sièges en cuir blanc,face à une table, la même du coté opposé de la carlingue. Proche d'une table un bar à cocktail qui peut être séparé par un rideau, un mini frigo américain. Un long canapé en cuir blanc toujours, avec des couvertures et quelques cousins dessus, un peu plus loin une rangée de quatre sièges de chaque cotés. La cabine n'est pas très grande mais rempli de richesse.  Il m'invite à m'asseoir en face de lui ce que je fais. Je suis assez mal à l'aise, je m'attache rapidement même si on n'a même pas démarrer. Je serre mon sac entre mes bras et Levi s'assoit en face de moi en pleine détente. Plusieurs personnes entre après nous dans l'avion, deux hommes dont Kai embarquent, un homme et une femme. Deux autres femmes sortent de la cabine.

- Bonjour Monsieur et Madame Hold. Je suis Anna Ouna, pilote de votre jet, je vous souhaite un agréable voyage, si vous avez besoin d'une quelconque information, collation ou une simple question veuillez vous adressez à notre hôtesse de l'air Mademoiselle Francklin. Je vous présente également ma copilote Madame Ouna. Ma femme. Dit-elle fièrement.

Nous la remercions poliment et je leurs promet de pas les dérangées, ni elles, ni leurs hôtesse de l'air, je tiens à me déplacer toute seule, et à me servir quoi que ce soit moi même. Le vol se prépare et je reste bien assise sur mon siège et broie mon sac dans mes bras. C'est la première fois que je prends l'avion j'appréhende beaucoup le décollage mais pas l'atterrissage étrangement - après je n'y suis pas encore.




L'accident qui a changé ma vie.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant