Chapitre 4 :

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Un inconnu vient vraiment de me donner une place VIP pour un des plus grand concours de motos du monde avec le vol et l'hôtel tout frais payer ? Ce n'est pas possible, j'ai dû réellement m'évanouir tout à l'heure et j'ai dû prendre un coup sur la tête pour imaginer de tel chose avec ce motard. Je secoue la tête plusieurs fois et me pince le creux de la main mais rien n'a faire je suis vraiment réveillée et cet homme est bien réel tout comme son cadeau, si on peut appeler ça comme ça.

- Non, je ne veux pas votre place et je ne peux pas quitter mon école comme ça. Je parle autant pour lui que pour moi. Je vous remercie fortement de ce somptueux cadeau mais je refuse.

J'enfourche ma moto et mets mon casque. Je ne suis pas là pour qu'on parle lui et moi, je suis là pour faire la course même si je gagnerai jamais. Nos motos n'ont pas la même valeur à ce niveau là et il a beaucoup plus de chevaux que moi.

- Je ne vous laisse pas le choix. Grogne t-il. J'ai besoin d'une journaliste pour mon évènement jute après cette course. C'est une occasion en or, si votre article est approuvé par une grande maison de journalisme vous pourriez et vous serez embauchée immédiatement ! Il se justifie comme il peut.

C'est vrai qu'il me propose quelque chose de formidable et je sais qu'une occasion comme celle-ci se présente une seule fois dans une vie, mais je tiens à finir mes études et finir cette année avec aucune heures d'absence, c'est le meilleur pour moi. Il saisi mon bras et des frissons traversent mon échine. EIl relève ma visière et plante son regard dans le mien.

- Hestia. Ne loupe pas cette offre que je t'accorde. Sa voix raisonne et vibre dans mon casque. Tout sera à ma charge, chaque dépense qui sera faite, chaque mouvement, tout ce que tu veux, mais j'ai besoin d'une journaliste sportive.

- Déjà, d'où connaissez-vous mon nom ? D'où tirez-vous toutes ses informations ? Et lâchez moi, tout de suite. Il retire sa main. Vous pensez sincèrement que je vais suivre un pur inconnu dans un endroit étranger ? Dans quel monde vivez-vous ? C'est de la pure folie. Ma voix est plus forte.

Il s'éloigne de moi pour se remettre convenablement sur sa moto. Il soupire et retire ses gants lentement, je baisse les yeux pour fixer ses mains des veines ressortent et ses ongles sont coupés court. Ses doigts sont longs et son auriculaire est tatoué d'une larme. Il porte ses mains à son casque jusqu'à retirer son casque. Ses cheveux sont en bataille il agite la tête et passe sa main dans sa crinière pour à peu près les coiffer. Ils sont bruns foncés, je descends mon regards sur ses yeux qui sont encore plus bleu que précédemment, sa mâchoire est carrée, il a des taches de rousseurs sur le bout du nez et un peu sur les pommettes. Ses lèvres sont rosées et elles ont l'air douces et sucrées.

- Je m'appelle Levi  Hold. Enchanté. Il me tend la main, je ne l'a saisie pas. Je vois. J'ai besoin de vous, vous avez un mois pour préparer tout ce qu'il vous faut, si des choses vous manque dites le moi. Je peux comprendre que partir avec un inconnu est perçu comme un plongeon vers la mort mais nos chambre serons séparées ne vous en faites pas.

- Encore heureux ! m'exclame ai-je. Il manquerai plus que je dorme dans le même lit que vous !

Cette remarque le fait rire.

- Je vous propose un rendez-vous tout les mercredis après-midi, les vendredis et dimanche pour apprendre à se connaitre et pour vous rassurez. Je vous laisse choisir le premier lieu de rencontre. M'annonce t-il.

Je réfléchis quelque instant, un endroit peuplé et assez clame pour qu'on m'entende si j'appelle à l'aide...

- La médiathèque à coté de mon école. Lui dis-je.

- Bien, je ne viens pas vous cherchez je suppose ? Il m'interroge du regard et comprends rapidement que non, il ne viendra pas me chercher. Dison, 15h. Et je déteste le retard.

Je lève un sourcil, non mais pour qui se prends t-il ? Monsieur n'aime pas le retard, déjà je suis presque obligée de venir alors si j'arrive en retard ce n'est pas grave?

- 16h30. Lui dis-je, oui je change l'horaire juste pour lui prouver que je décide ce que je veux.

- Oh, je vois que madame à besoin de temps pou se préparer. Ricane t-il.

Je ne lui accorde pas une parole, ça serait gâcher de l'air, je me contente de baisser ma visière et de faire vrombir mon moteur. Je suis là pour faire la course, pas pour parler d'affaires. Je démarre aussitôt. J'entends par la suite son moteur à lui s'activer. Levi Hold, me double déjà, il est couché sur sa moto sans son casque, et sans ses gants. Ses cheveux volent au vent, sa veste de costume se soulève sous la vitesse et je reste là à le fixer malgré notre course. Il se décale sur le coté et je comprends pourquoi, c'est la fin, là où je fais mon dérapage. Et je manque pas de le faire, la poussière se soulève dans je freine et des cailloux tapent sur mon casque, j'affiche un sourire fièrement mais qu'il ne voit pas. Une fois le nuage de poussière dissiper il s'approche de moi. Il parle fort.

- A demain Hestia.

Je sens un sourire quand il parle, je lui fais un signe de tête et il part.


Je rentre chez moi vers 23H avec un grand sourire, je sais que je vais passer une bonne nuit et que demain quand je vais devoir aller à la fac je serai motivée et inspirée pour tout ce que je vais faire. Je me prépare pour aller me coucher, ma mère est sur le canapé. Sa couverture est sur le sol, je la prends et la mets sur elle. Je vais prévenir sa meilleure amie qu'elle est ici elle va venir s'en occupée.

***

Le lendemain, je me réveille du bon pied et me prépare comme à mon habitude. Quand je mets mes chaussures, prête à sortir et aller en cours je trouve un mot sur ma porte. Un mot de ma mère.

"Je suis allée chercher des croissants, et du jus d'orange. Je t'ai préparé un sandwich pour midi, j'ai mis des cornichons dedans ! Bisou à ce soir."

Je suis très étonnée de ce petit mot, ma mère ne m'avait pas préparer de sandwich depuis bien longtemps, en réalité elle ne m'avait rien préparée depuis des lustres, mais le fait qu'elle s'est souvenue que j'adore les cornichons dans mes sandwich m'émeus beaucoup. Je le prends et le mets dans mon sac. Je lui écris un mot en retour pour la remerciant. Je sors de chez moi avec un grand sourire. J'emprunte les escaliers pour faire un peu de sport et je me dépêche dans les escaliers. Ma mère n'avait pas eu de petites attentions à mon égard depuis la mort de mon père qui l'a profondément touchée même si elle ne veut l'admettre. Je sais qu'elle est aussi triste que moi et qu'elle en pleure toujours beaucoup. Elle fumait déjà à l'époque et prenait deux, trois trucs mais occasionnellement mais elle s'est réfugiée dans tout ça à la mort de papa. Je ne peux pas lui en vouloir sur ça mais ses actes pour avoir sa drogue ont eu des conséquences immenses sur ma personne surtout quand elle m'utilisait pour en obtenir.

Je chasse ses souvenirs douloureux de mon esprit quand j'arrive devant ma fac. Mon amie m'attend.

- Je suis désolée Amély de pas t'avoir donné de nouvelle ce week-end. Il m'est arrivé une tonne de trucs t'imagine même pas, il faut absolument que je te raconte..

L'accident qui a changé ma vie.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant