Chapitre 15

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   Nous sommes fins octobre, Rosalina avait rejoint Brigitte chez elle. En ce moment, elle aidait son mari dans les champs. En effet, l'hiver arrivait bientôt et ils doivent avoir assez de nourriture, autant pour la famille que pour les animaux. En traversant le village, la jeune Princesse regarda autour d'elle. Les couleurs sont si chaudes à cette période. Il y a du rouge, du jaune et même de l'orange. La nature est tellement bien faite durant toutes les saisons. En arrivant chez sa gouvernante, elle lui proposa son aide. Brigitte hésitait, car c'est une Princesse et une Princesse ne doit pas faire le travail du peuple. Rosalina insista, parce que ça lui permettra de connaître le travail de son peuple et proposer des idées quand elle régnera. Dans ce cas, Brigitte l'invita dans sa maison pour lui donner une tenue plus adéquate pour travailler dans les champs.

   Quand nous rentrons, nous nous trouvons directement dans la salle à manger, avec une table au milieu avec des chaises en bois fait main autour, une cheminée au centre de la pièce contre le mur à droite de la porte d'entrée. Au fond à gauche de la salle, se trouvait le lit de Brigitte et son mari. À l'étage, le grenier avec lequel ils mettaient la paille et le lit de leur fille unique. Brigitte lui donna une robe, avec un tablier qui appartenait à sa fille quand elle avait son âge. Rosalina trouvait cette robe plus facile à mettre et moins lourde surtout. C'est plus agréable à porter. Elle fit plus connaissance avec le mari de Brigitte. Il s'appelle William, il est assez grand, la peau noire, de courts cheveux bouclés, une barbe de quelques jours et des yeux marrons.

   Rosalina apprit à cultiver la terre, à utiliser les outils de jardinage, à sortir des brebis, etc. Vers la fin de la journée, le jeune Princesse croisa Harry. Elle lui demanda si Jack était chez eux. Il lui dit qu'il était parti vers la forêt des faow ou plus précisément des hêtres pas loin du lac. Il aimait bien se réfugier là-bas parfois. Cette dernière avertit Brigitte et rejoignait Jack. Rosalina le chercha, mais ne le trouvant pas, elle décida donc de l'appeler.

   — Jack ?! Jack, tu es là ?! C'est moi, Rosalina ! Je souhaite te parler ! D'un coup, Jack surgit de nulle part, dans un faow, la tête en bas, son châle lui cacha la moitié du visage. Ils crièrent ensemble. Aux noms des Déesses Jack ! Tu m'as fait peur !

   — Je suis désolée Rosalina, ce n'était pas mon intention.

   — Ce n'est pas grave. Que faisais-tu dans cet arbre ?

   — Eh bien, je réfléchissais, ensuite, je t'ai vu et j'étais sur le point de descendre.

   — Tu voulais faire comme les chauves-souris ?

   — Non du tout. C'est juste que ma prothèse est coincée entre les branches...

   — Oh attend, je viens te libérer. Elle commença à s'approcher de l'arbre.

   — Fait attention à toi. Elle grimpa dans l'arbre, se coucha à plat ventre contre l'énorme branche et s'avança doucement vers les branches qui coinçaient la prothèse. Ayant beaucoup de poids, la branche se brisa et les meilleurs amis tombèrent tous les deux dans un tas de feuilles mortes. Rosalina ?! Rosalina tout va bien ? Elle sortit la tête du tas de feuilles en rigolant de bon cœur.

   — C'était trop amusant ! On peut refaire ?

   — Tu es sûr que ça va ? Rien de cassé ?

   — Non, je vais bien, merci. Heureusement qu'il y avait beaucoup d'épaisseur. Et, toi ? Elle se leva.

   — Je vais bien, un peu secouer. Rosalina lui tendit la main.

   — Allez viens, je t'aide. Elle l'aida à se lever et remarqua que la branche était toujours accrochée à sa prothèse. Attends, assis toi, je vais l'enlever.

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