Un vers qui se débat

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Le conflit avec Hassan était terminé et heureusement. Cette bataille avait causé la mort de bien trop de gens et avait engendré des tensions mondiales trop importante. Maintenant qu'il était mort, tout retournait petit à petit au calme. C'était pour le plus grand plaisir de la 141 qui avait joué un rôle majeur dans cette histoire. Depuis le début, ils n'avaient eu de cesse de traquer le terroriste un peu partout dans le monde et il fallait le dire, ce n'avait pas été une mince affaire. Des blessures, des frayeurs, des trahisons...Le quotidien de c'est hommes et femmes avaient été sacrément mouvementés.

Mais maintenant ils avaient le droit au repos, une permission de 3 semaines bien méritée. La Task Force s'était d'abord rendu à Las Almas pour fêter la victoire avec Los Vaqueros comme il ce devait. Les deux équipes étant liées par l'effort et le sang désormais avaient mit un point d'honneur à se revoir. Quelques jours là-bas, festif et animé. Alejandro et Rudy leur avaient fait découvrir la ville sous ses moindres détails et leur avaient fait goûter des breuvages si puissants qu'ils auraient pu réveiller un mort. Ces courtes vacances avaient été un succès. Mais il fallait bien rentrer, cela faisait une semaine qu'ils étaient là-bas et tous avaient aussi leur propre projet en tête. Gaz, Price et Ghost repartirent en Angleterre. Johnny et Hailey en Écosse et en France afin de pouvoir se présenter mutuellement à leurs familles. Chacun y passa le reste de sa permission pour réellement se reposer en ne pas penser au travail.

Quelques jours avant la fin de la permission, ils se retrouvèrent tous à la base comme l'avait demandé leur Capitaine trois semaines plus tôt. Toute la 141 avait meilleure mine, même les yeux de Ghost qui était la seule chose visible présentaient moins de cernes que d'habitude. Tous remontés à bloc, ils étaient prêts pour partir à nouveau en mission. Ils avaient en plus appris par Laswell que contrairement à ce qui était initialement prévu, la 141 n'aller pas être démembré. Aucun d'entre eux n'allaient retourner dans son unité respectif. Les résultats apportés par cette équipe avaient été si bons que l'Etat Major avait décidé de la conserver et d'en faire une à part entière, considéré comme une élite des forces spéciales. La joie n'avait pas été cachée, cette équipe représentait beaucoup pour eux.

Mais nous sommes maintenant dans l'instant présent, les membres de la 141 profite de ce dernier jour tranquille dehors, devant leur quartier, bière à la main. Dans cette base qui était désormais le QG officiel de la 141, ils s'étaient vus attribues 2 bâtiments entiers pour eux. Le premier qui était le plus petit en termes de taille était un dortoir. Quelques chambres bien équipées et une pièce commune pour se détendre et cuisiner. Pour l'autre bâtiment, il s'agissait d'un grand hangar, ils s'y entreposaient leurs véhicules et armement en plus que d'avoir dédié un coin au sport.

Installer comme ils le pouvaient dehors, soit sur les marches de l'entrée ou sur des véhicules, tous souriaient et profitaient des derniers instants de tranquillité.

Soap : Cap', la prochaine mission ?

Price : ce n'est pas encore définis précisément. Tout ce que je sais, c'est qu'on va courir après le reste des fanatiques de Hassan.

Ghost : et Makarov ?

Price : tant qu'il ne fait rien, on ne lui court pas après.

Gaz : Hey, on y retourne demain au boulot alors est-ce qu'on peut encore profiter du calme encore un moment et ne pas parler mission ? Alors vous deux, ça c'est passé comment la rencontre familiale ?

Les deux concernés étant Soap et Hailey, tout le monde se tournèrent vers eux.

Soap : ma mère et Hailey se sont un peu trop bien entendu. J'en ai pris pour mon grade.

Hailey : mon père et mes frères ont kidnappé Soap pendant tout le séjour, je l'ai à peine vue.

La discussion suivait son cours quand soudainement, leur attention fut attiré par une plainte un peu plus loin. Plus loin, étalé par terre, Philip Graves avait du mal à se relever. Il avait visiblement glissé et ses béquilles étaient arrivées un peu plus loin. Des rires d'absolument tout le monde autours se firent entendre alors que Philip baissait misérablement la tête en serrant les dents sous l'humiliation.

Le pardon s'accordeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant