Pourquoi ?

Une reconstruction compliquée

A/N : S'il y a un point sur lequel vous ne comprenez pas bien, je répondrai à toutes vos questions dans les commentaires.

Carmen POV

Slash

"Dit le ! Le nom que tes propriétaires t'ont choisi !"

"Carmen Sandiego." Je dis d'une voix faible. Mon regard était bloqué sur Maelstrom qui s'énervait un peu plus à chaque refus de ma part.

Slash

Slash

Slash

Le garde derrière moi claqua le fouet pour la je ne sais combientième de fois sur mon dos. "Tu ne bougeras pas d'ici tant que tu ne l'auras pas dit, Mouton Noir." La fin de sa phrase fût distante alors que la scène s'estompait. Puis je me retrouvais allongée sur une table au lieu d'agenouillée au poteau. Un bandeau était mis sur mes yeux alors que l'électricité traversait mon corps.

"Quel est ton nom, mon enfant ?" Je ressens de nouveau toute la violence du fouet et à bout de souffle je dis doucement.

"Mouton Noir."

De nouveau tout s'estompe et cette fois je suis recroquevillée au sol dans le coin d'un des laboratoires du Dr. Bellum. Je n'étais retenue que par une chaîne à mon collier. Elle venait de finir son opération sur moi (afin de réparer une des mes côtes cassées) et était maintenant assise à son bureau, travaillant sur son ordinateur. Je tremblais de froid car pour l'opération et les radios, j'avais été laissé en sous-vêtement. Elle ne m'avait toujours pas redonné ma tenue, ayant des choses plus importantes à faire. Je n'éprouvais aucune pudeur, sachant que ce n'était pas nouveau et qu'elle était la seule à me voir comme ça. Ma cage thoracique me faisait mal, dû à la dose quasi inexistante d'anesthésiant que le Docteur Bellum me donne avant chaque opération, s'assurant ainsi que je ressente la douleur de ce moment. Elle tend la main pour prendre le morceau de pain rassis que les Nettoyeurs ont amené pour moi et me le jettent sans me regarder. Affamée, je me précipite pour le prendre, sachant que la chaîne attachée à mon cou me permet d'aller jusqu'au pain. Dans ma hâte, j'ai tiré sur les points de sutures (pas suffisamment pour les casser) et j'ai crié de douleur. Elle se tourne vers moi et voit ce que j'ai fait. Du sang coule de ma blessure et sous son regard je retourne dans mon coin et me recroqueville, le pain toujours protégé dans mes mains bandés (la Comtesse Cleo avait fait cassé une partie de mes doigts quand j'avais touché à ses affaires personnelles sans faire exprès). Alors qu'elle se lève et vient vers moi, je mange rapidement le morceau. Elle me tire près d'elle et vérifie mes points de suture avant de me gifler. Elle se relève et commence à me frapper, évitant la zone de ma blessure alors que je gémis de douleur.

"Quand vas-tu arrêter de te comporter comme un vulgaire animal et plus comme l'esclave que nous voulons que tu sois !"

Esclave

Quand ils m'appelaient comme ça, c'est que j'avais vraiment merdé. Elle était pourtant la plus patiente avec moi, donc pour qu'elle en vienne à me frapper... Tout devient de nouveau flou alors que je me vois traîner au sous-sol (toujours en sous-vêtement et devant les agents et étudiants) avant d'être enfermée dans ma cage dans une cave, la voix du Dr. Bellum en arrière plan.

"Si tu veux être traité comme telle, pas de soucis mais les animaux dorment en cage, sans l'attention de leurs propriétaires."

Finalement tout s'estompe et je suis dans la salle de punition, battu par Shepherd pour avoir libéré l'agent d'ACME. Je ne sais pas pourquoi j'ai fait cela et j'ai beau dire que je ne sais rien de plus que ce que j'ai déjà dit, il continue. Je ne sais pas combien de temps cela dure mais au bout d'un moment, je me sens jetée dans ma cage alors que le professeur Maelstrom sort de la salle. Je perd connaissance et au moment où je crois me réveiller, je suis tenu dans les bras de quelqu'un. M'attendant à la violence, je ne trouve que la douceur et la chaleur. Une odeur atteint mes narines, une que je n'avais plus senti depuis trop longtemps mais je ne saurais dire à qui elle appartient. Tout devient de plus en plus flou, je crois apercevoir le visage de Shadowsan au-dessus de moi. Puis, plus rien.