CAMERA j.k.

1.4

Les garçons ont gagné 4 buts à 1. Le match était magique. J'ai préparé plein de post pour Instagram et je les ai posté car monsieur Olivier Giroud a égalisé son nombre de buts avec l'équipe de France avec Thierry Henry durant ce match. Ce match était rempli en émotions et j'ai passé un moment incroyable.

On a malheureusement perdu un joueur supplémentaire lors de ce match, Lucas s'est blessé et les médecins suspectent les ligaments croisés, j'espère pour lui que ça ne sera pas trop grave. Je suis actuellement dans la salle de repos avec les bleus pour fêter comme on le peu notre victoire. Pas d'alcool au programme ce soir, simplement du coca et des jus de fruit.

Mon verre de jus de pomme en main, je me promène entre les joueurs pour tous les féliciter chacun leur tour. Je sirote ma boisson avec envie après être allée voir Hugo et Raphaël.

Je pourrais mourir pour du jus de pomme.

J'essaie de faire le tour de tout les joueurs pour les féliciter mais ils sont plus nombreux que je ne le pensais. Je suis arrêtée dans ma mission par les premières notes de « Free From Desire ». Je me retourne brusquement pour apercevoir Randal debout sur la table, une grosse enceinte calée sur son épaule. Cette chanson est devenue la chanson fétiche de l'équipe mais c'est, avant tout, pour moi, la chanson que je partage avec mon papa depuis toujours.

Je ne tarde pas à aller rejoindre Randal sur la table et danser a en ne plus sentir mes pieds. J'aime cette chanson et les moments qu'elle me rappelle. Et c'est avec l'équipe qu'elle se remplie encore de magnifiques souvenirs que je ne vais sûrement jamais oublier. Je descends de la table quand la musique se termine et continue de danser avec les garçons sur la piste de danse improvisée. Cette soirée me fait sincèrement du bien, ça faisait un moment que je ne m'étais pas amusée comme ça sans penser à rien d'autre que moi.

Dayot, avec qui j'étais en train de danser, est parti se chercher à boire me laissant me déhancher seule sur le dance floor. Ma solitude ne dure pas longtemps car je suis rejointe par Aurélien et Jules qui m'ont déjà aperçus.

- Tu fais le tour de tout le monde mais à nous tu nous oublie !

Aurélien me taquine puis me fait tourner sur moi-même.

- J'avais prévu de venir vous voir en dernier mais j'ai été coupée dans mon élan.

J'explique comme je le peux la situation aux deux métis devant moi malgré le volume sonore assez élevé. Je me demande si Didier est vraiment d'accord avec tout ce boucan. Ça me ferait bien rire de le voir descendre pour nous gronder car la musique est bien trop forte, comme un papa. Au final c'est un peu ce qu'il est, c'est le papa de l'équipe.

Aurélien nous quitte pour je ne sais quelle raison et je me retrouve en compagnie de Jules avec qui je n'ai pas pu réellement discuter depuis le match. Il s'approche de moi pour me prendre les mains et nous commençons à danser tout les deux. On saute partout sans vraiment faire attention à correctement réaliser tout les bons pas, on s'amuse simplement et c'est ce que je préfère. Durant cette danse mouvementée, je me surprends moi-même à rire à en avoir mal au ventre. Ça aussi, ça faisait longtemps que ça ne m'étais pas arrivé.

Qu'est-ce que tu me fais Jules.

Épuisée de gesticuler dans tout les sens, un brin de folie m'empare et j'attrape la main de Jules et l'entraîne en retrait de tout ce monde. Il s'affale sur l'un des canapés présents et je l'imite, étalant mes jambes sur les siennes. Je souris puis ma tête part en arrière et se repose sur l'accoudoir du sofa. Je ferme les yeux et profite simplement du moment. Jules bouge légèrement et pose une main sur mon mollet.

Il caresse doucement ma jambe de son pouce et sa main réchauffe mon corps déjà bouillonnant. Je ne sais pas vraiment ce qui m'empêche le plus de frissonner, l'adrénaline de la soirée ou le fait que des papillons ont déjà pris place dans mon ventre depuis que le métis est apparu dans mon champ de vision. Mes paupières déjà fermées entraînent mon sommeil et je m'endors sur ce canapé, accompagné de Jules et des centaines de papillons dans mon ventre.

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Victoire s'est endormie, tout son visage est détendu et ses lèvres entrouvertes laissent entendre de légers ronflements. La fête est terminée et Aurélien est parti chercher une couverture dans ma chambre après que je lui ai envoyé un message. Je ne veux pas réveiller Victoire , je serais bien resté ici cette nuit mais j'ai besoin d'horaires de sommeil réguliers et je ne vais sûrement pas les trouver assis sur ce sofa. Aurélien arrive peu de temps après.

- Prends en soin de ta belle, fait attention mon gars.

Il me chuchote ces mots puis remonte à l'étage pour dormir. Aurélien est mon meilleur ami depuis des années, on a commencé le foot quand on était deux gamins et on est arrivé jusqu'en équipe de France tout les deux. Je lui raconte souvent ce qui se passe dans ma tête, c'est un peu mon thérapeute à vingt centimes mais il est toujours là pour m'écouter, je sais pas ce que je deviendrai sans ce gars.

Je déplie ma couverture et la dépose sur le petit corps de Victoire, je me penche comme automatiquement vers elle et m'arrête à quelques centimètres de son visage. Est-ce que je devrais vraiment faire ça ? Et si jamais elle se réveille ? J'hésite un moment puis me décide à lui embrasser délicatement le front. Personne n'en saura rien de toute façon. Je me redresse et me dirige vers ma chambre, un sourire sur le coin des lèvres que je ne peux pas empêcher d'apparaître.

Qu'est-ce que tu me fais Victoire.

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Et voilà le quatorzième chapitre de CAMERA !
Aaahhhhh j'ai écris ce chapitre avec Free From Desire dans les oreilles vraiment j'étais dans le mood aaahhh.
J'écris vraiment mes meilleurs chapitres dans le bus mdrr
Un gros gros désolé pour le retard, c'était pas prévu tout est arrivé en même temps j'ai rien vu venir !
J'espère que vous allez bien 😽
Je vous aime fort et prenez soin de vous.
La bise'