Chapitre 1 : Nouvelle Bataille

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Beatrice, allongée sur la plage était en plein lecture. Le soleil couchant face à elle ainsi que les vagues qui venaient s'échouer sur les rebords de sable. C'était une autre journée ordinaire pour Bea qui avait qu'un seul objectif : finir ce roman.

Cela faisait exactement 2 mois qu'Ava avait disparu. Pour Bea, les journées se résumait à se rendre au travail et se retrouver au bord de la plage une fois le soleil couchant, un livre à la main. Elle avait beaucoup à apprendre de la vie sachant qu'elle avait passé la majorité de son temps dans un couvant.

Fermant l'ouvrage de ses deux mains, elle regarda l'horizon. Les couleurs du ciel étaient tellement réconfortantes pour Bea qui se laissait totalement distraire par le paysage. La jeune femme plissa les yeux dans un moment d'incompréhension. Elle avait regardé tellement de fois le soleil se coucher qu'elle savait exactement la couleur que prenait le ciel. Mais ce soir-là, le paysage ne reflétait en rien de ce qu'elle avait pu voir jusque maintenant. Et d'un simple battement de cil le bruit d'une explosion eu lieu plus loin sur la plage. Beatrice sursauta et se leva à toute vitesse, en prenant une position défensive. La foule commença à se déchainer plus loin sur le trottoir qui jonchait la plage. Des cris de panique, des enfants et adultes courant dans tous les sens, en fuite comme pour sauver leur vie. Beatrice, pris une forte inspiration et se calma, regardant vers l'endroit où il y avait eu l'impact. Personne n'avait l'air de se trouver à cet endroit. Peu sûre d'elle, la curiosité pris le dessus et Beatrice alla vers le danger se demandant s'il y avait des blessés ou des gens en dangers.

Beatrice arriva sur le lieu d'impact : un trou c'était formé à l'endroit même de l'explosion, mais il n'y avait rien à par des débris noirs méconnaissables. En regardant de plus près, elle vu dans le sable un petit fragment scintillé d'une couleur qu'elle connaissait que trop bien. Cette couleur était celle de l'épée que portait Ava lors de son combat final. Beatrice se pencha pour creuser et récolter le fragment qui ne faisait que s'agrandir lorsqu'elle déterrait le sol. Choquée, sans voix Beatrice sorti l'épée de son trou.

« Je crois que c'est à moi » cria un peu plus loin une voix féminine bien trop familière à Beatrice.

Le soleil était pratiquement coucher, la pénombre était déjà bien présente. Beatrice ne vit qu'une silhouette en se retournant. Le son de cette voix lui parut irréel et elle se demanda si elle n'avait pas rêvé. Beatrice resta face à la personne qui se trouvait à 10 mètres d'elle et la fixa, plissant les yeux pour tenter de mieux apercevoir l'inconnue. Ni l'une ni l'autre n'avança et les deux continuaient à se toiser pendant un long moment. Finalement, Beatrice toujours sur ses gardes répondus :

« Si cela t'appartient tu ferai mieux de venir le chercher » en brandissant l'épée.

La personne en face d'elle paru surprise et d'un mouvement sec, commença à courir vers Bea comme un sanglier chargerai ça proie. Beatrice se mit en garde épée en main. Plus l'inconnue approchait et plus celle-ci scintillait et en s'illuminant, rendant impossible pour Beatrice de voir clairement la personne. Beatrice se fit projeter au sol avant même de pouvoir se défendre. L'étrangère était allongée sur elle. Beatrice rouvrir les yeux une fois que l'impact douloureux avec le sol eu lieu.

Cela ressembler à un ange. C'était la personne la plus belle que Bea ai pu voir dans sa courte vie. Elle pensa qu'elle était morte et qu'elle était en train de rejoindre le ciel. Surement le paradis se dit-elle.

« Dans cette vie » murmura l'ange.

Ces paroles impactèrent Beatrice comme une gifle prise au dépourvu. Elle reprit pleinement conscience, les yeux noyer dans les larmes et elle répondu :

« Dans cette vie » les bras se serrant à toute vitesse autour de son interlocutrice. Celle-ci fu projeter contre le corps de Beatrice et fit de même. Le temps paru s'arrêter un court instant. Les deux femmes restèrent allonger un moment. Beatrice serra un peu plus fort encore son amie.

« Bea tu vas réellement finir par me tuer si ça continue » dit-elle la voix étouffée.

Beatrice desserra l'emprise sur la jeune femme et celle-ci pu se relever juste assez pour pouvoir se retrouver nez à nez toujours allongé sur le sol.

« Tu n'es pas réelle » murmura Bea, fixant son amie.

« Si je ne l'étais pas je ne pourrais pas faire ça » la jeune femme souri et se pencha une nouvelle fois vers Beatrice, leur nez pouvait se toucher et avant même que leurs lèvres ne se rejoignent, une nouvelle explosion eu lieu.

Les deux jeunes femmes levèrent précipitamment la tête en direction du bruit. L'inconnue se releva rapidement prenant la main de Beatrice pour l'aider à se lever elle aussi. Toujours main dans la main Beatrice brisa le silence :

« Qu'est-ce que c'était que ça Ava ? » en la regardant l'air surpris.

« Tu sais... je me suis peut-être fait quelques ennemies pendant ses vacances » répondit elle d'une voix innocente.

Beatrice souriait, puis repris très vite son sérieux, rendant à Ava son épée :

« Des vacances hein... On ferai mieux d'y aller avant qu'il y ai des blessés » en montrant l'endroit d'où venait le danger.

Ava acquiesça d'un simple regard, que seule elles deux étaient en mesure de comprendre et foncèrent vers le lieu d'impact.

Arrivé sur place, des démons se relevaient du sol joncher d'impact, les uns après les autres, ayant qu'un objectif : semer le chaos. A présent la place était déserte à l'exception des deux femmes et des ennemis. Ava s'élança mais Beatrice l'a retenu d'une main :

« Attend Ava, on ne peut pas foncer tête baissée, il nous faut un plan, je ne survivrai pas si... »

« Si quoi ? »

« Laisse-moi le temps d'appeler les renforts et on y va »

« Ne t'inquiète pas Bea, je me suis entrainé pour ça » dit-elle en lâchant la main de Beatrice. Avant de partir à l'attaque, elle déposa un simple baiser sur la joue de Beatrice et chargea l'ennemi.

Beatrice pressa le pendentif qu'elle avait avec elle pour lancer l'alerte et suivi Ava pour une nouvelle bataille.

Ava, agrippa le premier ennemi sur son chemin et de sa main libre lui planta son épée dans le cœur. Retirant son épée du corps elle faucha son prochain adversaire. De son côté Beatrice avait sorti ses couteux de sous son t-shirt, pour les lancés et atteindre la tête des 3 prochains monstres devant elle.

Les deux femmes continuaient à se battre de toute leur force contre une horde d'ennemies. Mais plus elles tuaient plus ils en apparaissaient. Arrivé à bout de force Ava et Beatrice se rejoignirent :

« Ava, ils sont trop nombreux... Il faut partir » commença Beatrice dos à son amie pour parer les coups de son côté.

« Non il faut qu'on tienne jusqu'à l'arrivée des renforts comme tu l'as dit »

« J'ai bien peur qu'il n'y ai pas de renfort... » renchéri Beatrice d'une faible voix à peine audible.

« Bea ne perd pas la foi » chuchota Ava en prenant la main de sa coéquipière comme pour lui redonner du courage.

Beatrice serra puis lâcha la main d'Ava pour attaquer de toute ses forces les ennemis en face d'elle. Ava se déchaina de son coté en faisait propulser la plupart des ennemis autour d'elle. Les guerrières enchainèrent les coups mais la fatigue commençait à se faire ressentir. Ava tomba à terre à bout de force ayant utilisé une trop grande quantité d'énergie du halo. Beatrice se précipita vers elle pour la relever lorsqu'une lame transperça le corps de Beatrice qui tomba à genoux. Ava qui vit la scène se produire devant elle poussa un énorme cri et déchaina toute la puissance du halo qui lui restait. Les monstres reculèrent mais d'autres arrivaient juste derrière eux. Ava et Beatrice se retrouvaient impuissante face à ce cauchemar.

« Ava... Pars... Laisse-moi... » souffla Beatrice la main sur sa plaie.

Les deux femmes étaient à présente allongées une à côté de l'autre sans la moindre énergie. Ava tourna la tête vers Beatrice et tout en lui souriant :

« J'ai pu la force de bouger, je préfère mourir ici... Avec toi »

Beatrice souri à son tour et les deux femmes eu juste assez de force pour joindre leur main une dernière fois en attendant la fin. Puis, un bruit de moteur, des grisements de pneu, des portières qui s'ouvrent, des bruits d'armes à feu puis le silence :

« Elles sont la ! » cria sœur Camila. 

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