Mensonge

Chapitre 2

Je rentre enfin dans le bâtiment après tout ce vol. Une magnifique madame dans la trentaine au teint foncé me saluait. Je m'avance vers elle pour pouvoir avoir plus d'informations.

-bonjour je suis Fiona William, je viens vous voir pour avoir le numéro de chambre et les papiers a signé s'il y en a

-bonjour, alors pour ce qui est des papiers c'est déjà rempli et voici votre clé de chambre c'est le numéro 957. Bonne fin d'après-midi dit elle avec un sourire éclatant

-euh je crois qu'il y a une erreur dit-je sur un ton dur

Je sortis mes papiers de mon sac à dos et lui montre du doigt la date de mon arrivée.

Elle ne fit que lever les épaules en signe d'insignifiance.

Toujours devant la madame, elle se remit à pianoter sur son clavier tout en mâchant sa gomme.

Cette connasse.

Qui aurait pu faire ça ?

Était-ce une mauvaise blague par les fraternités pour féliciter les nouveaux à leurs rentrées ?

Je pris mes bagages et commence à marcher vers l'ascenseur.

Arriver à mon étage il ne me restait plus qu'à chercher le numéro de ma chambre mais, comme j'ai un cerveau d'un poisson rouge j'avais déjà oublié le numéro.

J'ouvre mon sac mais, pendant que j'essayais de prendre le petit bout de papier qui était au fond un homme d'une musculature remarquable me bouscule ce qui me fait trébucher.

Un gémissement de douleur sortie.

-tu ne peut pas regarder où tu mets les pieds dit-je

Il se relève et voit que son ami allé le rattraper alors il repart à la course jusqu'au escaliers de secours.

-les hommes sont tous les mêmes dit-je en chuchotant

Je me relève en secouant ma jupe pleine de saleté.

À se demander s'ils ont un entretien ménagé.

Je pris enfin mon petit papier et j'allais cogner à la porte.

Après trois tentatives quelqu'un m'ouvrît.

Sans que j'aille le temps de placer un mot elle me saute dessus pour m'offrir un câlin. Ce qui me fait crisper.

C'est comme si mon père allait me frapper.

Je déteste les câlins c'est horrible.

-je vois que tu es très tactile dit-je en rigolant pour ne pas mettre de malaises

Elle me sourit.

-je m'appelle Camila et toi ?

-Fiona

-joli prénom dit elle

Elle dégage la gentillesse, la tendresse tout ce que je ne représente pas.

-alors, je n'ai pas touché à ton côté dès qu'on m'a dit que j'aurais une colocataire j'ai sauté de joie dit elle

La pièce était assez grande elle comportait une salle de bain deux lits doubles et deux meubles pour ranger nos vêtements.

Notre fenêtre donnée sur l'épatante vue de la plage.

Je commençais à défaire mes bagages parce que si je ne commence pas maintenant je ne vais jamais finir.