Chapitre 1 : Réveilles-toi !

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J'ouvre un œil, j'ai mal à la tête et cette lumière m'aveugle pendant quelques secondes, puis j'arrive à ouvrir l'autre œil. Je vois des ombres se dessiner autour de moi, elles s'agitent.

- Suis-je en vie ? dis-je péniblement

Les paroles sont sorties toutes seules de ma bouche, peut-être que finalement c'était réellement ça que je voulais, savoir si j'étais en vie. Les ombres s'arrêtent immédiatement après avoir demandé. J'étais encore sous le choc de ce qu'il venait de se passer et aussi totalement perdue, si seulement quelqu'un pouvait m'aider...

- Oui, mais gravement blessée. Dit-il d'un ton grave

J'arrivais à peine à le voir, pourquoi suis-je comme ça.

- Pourquoi ma vision est-elle brouillée ? Demande-je avec beaucoup de mal à respirer

- Nous allons te mettre un masque afin que tu puisses mieux respirer, évite de parler et économise ton énergie, tu en aura besoin plus tard.

Je dois être à l'hôpital, ils savent ce qu'ils font.

3h plus tard...

Je me réveille paisiblement, j'arrive à respirer normalement, mes yeux se posent sur une sorte de plafond avec une peinture glauque et sombre. Je ne sais pas ce qu'elle veut dire, mais ce n'est pas vraiment agréable à regarder... Je décide de bouger mes doigts, puis mes mains, je les lève pour les mettre devant mes yeux, elles viennent en partie bouchées la vue que j'ai du plafond. Elles n'ont rien, aucunes égratignures. Je soupire de soulagement, mais maintenant c'est autour de mes pieds, jambes. J'arrive à tourner mes chevilles dans le lit, à plier mes genoux. Elles n'ont rien aussi.

- Tu vas t'amuser à bouger comme ça encore longtemps ?!

Mais qui m'a parlé ?! En une seconde, mon cœur battait la chamade, mes jambes se sont raidies et je ne voulais plus bouger. Je bouge délicatement ma tête sur la droite, je remarque que je suis dans un lit, très grand, avec des draps soyeux, en soie. Il y a des coussins à tire-larigot.

Ok, on va voir qui m'a parlé ! Je décide de me lever d'un seul coup, au pire si j'ai une blessure, je la remarquerai très rapidement ! Et ce fût le cas.

- Aie !!! mais qu'est-ce que je suis débile ! dis-je avec de l'énervement.

- Ahhahahah !!!

- Qui est-ce ? répliquais-je

Il n'y avait personne dans la chambre. Rien au plafond, rien devant mes yeux et la porte était fermée.

- Si tu souhaites me voir, ce ne sera pas pour aujourd'hui ! me dit-il

C'était une voix masculine, rauque et plutôt grave. Il me faisait penser à mon père...

- Pourquoi ne puis-je pas vous voir ? et surtout pourquoi pas aujourd'hui ?

Je n'eux pas de réponse à mes questions et je senti l'air de la chambre s'apaiser. Qui était-il et pourquoi ne voulait-il pas se montrer ? Ma tête se faisait lourde, et je reparti dans les bras de morphée.

Le lendemain matin.

- Debout mademoiselle ! dit-elle en tirant les rideaux qui faisa pénétrer les rayons du soleil dans la pièce.

- Hmm, quelle heure est-il ?

- Il est 10h, mademoiselle.

Après quelques minutes de silence, elle reprend :

- Comment allez-vous ce matin ?

- Je ne sais pas trop, à vrai dire vous êtes la première personne qui me parle.

C'était une jeune femme, je lui donnerai 25 ans pas plus, elle était fine sous sa tenue qui me rappelait une tenue de servante que l'on avait dans les années 1800. Elle portait une jolie crinière brune et avait des yeux brun foncé qui ne faisaient aucune différence avec la pupille de ses yeux.

- Nous n'avons pas l'habitude d'être en compagnie de personne comme vous, c'est pour cela que personne n'ose venir.

- Des personnes comme moi ? je ne comprends pas...

- Mademoiselle ... on ne vous a vraiment rien dit ?

- Non malheureusement... mais quelqu'un est passé hier dans la soirée, je pense. Il m'a semblé que ça soit un homme.

- Hmm, non je ne vois pas ! aller levez-vous, nous allons faire votre toilette.

Avais-je vraiment le choix de me faire laver par une jeune femme qui m'avait l'air d'être très têtue ? lorsqu'elle dit cette phrase, elle était déjà à moitié du chemin qui la séparait de mon lit et donc de moi.

1h plus tard.

On avait pris le temps de me laver les cheveux, de me faire poser un masque, je m'étais rasée et elle m'avait fait un massage au visage, d'après elle, j'étais vraiment crispée. Une fois dehors, elle me donna des affaires propres, un sweat marron clair qui me tenait chaud, et un legging noir tout simple. Elle me déposa des baskets à l'entrée de la pièce. Je m'attacha les cheveux en chignon et prit mon courage à deux mains pour enfin sortir de la chambre afin d'aller manger.

Il n'y avait personne dans les couloirs, pourtant depuis que j'étais là, j'avais vu du monde, surtout entendu. Je ne compris pas tout de suite ce qui se passa, mais malheureusement pour moi, je compris que trop vite, ce qui m'attendais.

Les royaumes de l'autre terreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant