Three more months to live

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"Papa."

"Non."

"Ne pars pas."

"Reste avec nous ."

"Ne nous laisse pas ."

"Ne nous abandonne pas ."

"On a besoin de toi, je t'en supplie."

"Non , non , arrêtez . Je vous en supplie. Ne me touchez pas je vais être gentille, je vais rien dire "

" Je veux pas "

" Ne me frappez pas."

" Anya , pars "

" Je veux plus jamais te revoir . "

Je me réveille en sursaut , la gorge sèche , les yeux que je devinais rouge en passant ma main sur mon visage pour effacer les larmes qui avaient coulés . J'étais encore sonné par mon cauchemars et je peinais à reprendre mon souffle. C'était comme si j'avais quelques choses en travers la gorge qui m'empêchait de respirer, une force invisible qui m'opressait . Encore un de ces cauchemars qui me pourrissent la vie . Mon coeur battait à une vitesse allucinante , mes mains et mes pieds étaient moites, mes cheveux me collaient au front et mon haut de pyjama était complètement trempé.

Génial. À moi toute seule je pouvais facilement alimenté toute la zone en eau courante.

Au moins tu servirais à quelques choses.

La ferme .

Et non, j'ai pas quitté cette vie merdique pour un monde beaucoup plus beau , style Bisounours, tout et tout. Et même temps ce serait beaucoup trop beau pour être vrai.

Je me souviens qu'il ya pas si longtemps de cela ,l'époque où je dormais avec l'espoir irréel de me réveiller et de voir que tout ceci n'était qu'un cauchemar, chose que je continue de faire aujourd'hui mais beaucoup moins qu'avant parce que je suis tombé dans ce qu'on appelle la résilience, la capacité à vivre et se développer en surmontant les chocs, les traumatismes . J'ai accepté ma vie , une vie qui est maintenant la mienne mais ça n'a pas été facile.

En vrai ça ne l'est jamais.

Je suis passée par ce qu'on appelle le déni, un des étapes du deuil et pas les moindres c'est avec lui que tout commence , il faut naturellement passé par là pour avoir un minimum de paix intérieur.

Sortis de mes pensées par une forte douleur au ventre ,je grimace et ressert l'oreiller sur moi même en essayant d'attenuer la douleur. Certaines personnes demanderont sûrement ce que j'ai et non je suis pas malade. Seules les femmes comprendront mon mal être .

Ohh les règles !!!Qu'est ce que ça peut être chiant .

J'entends ma porte s'ouvrir et pensant que c'est ma mère , je m'exclame

- Maman, je crois que je vais mourir de douleur. Si je meurs , j'aimerais que tu saches que je t'aime et de donner toute ma collection de sneackers à Tessa.

J'entends un rire cristallins et me redresse et là, je la voie

- Et non chouppette c'est pas ta mère mais ta chère et tendre meilleure amie et merci pour l'intention, alors puis- je prendre cette fameuse collection maintenant que je suis là .

Je grogne et lâche un "jamais".

- Eh ben j'aurais essayé , alors comment te sens tu ?