° ~ 𝕷'𝖊𝖘𝖕𝖎𝖔𝖓 𝖉𝖊 𝖑𝖆 𝕸𝖆𝖋𝖎𝖆 ~ °

Chapitre 1 : Le Meurtre



"Ne juge pas mes choix sans connaître mes raisons."

Lens



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L

e froid glacé de l'air claquait sur mon visage, tandis que la nuit régnait sur l'imposant ville qu'était Philadelphie. Je venais de quitter l'agence où je travaillais.

Je déambulais maintenant dans ma petite ville, encore des heures de souffrance.

Les voix agaçantes de mes collègues résonnaient encore dans ma tête. Comme des écaux incessants impossible à faire taire.

Je n'en pouvais plus.

Vraiment plus.

J'ai du supporter toutes leurs remarques déplacées ainsi que leurs ragots aussi farfelus les uns que les autres, et ce toute la journée.

D'ailleurs j'avais au préalable déposé plusieurs C.V dans certaines agences et entreprises pour avoir un poste dans les ressources humaines. J'attendais avec impatience une réponse favorable.

Il fallait vraiment que je quitte cette société, je n'aimais pas du tout l'image qu'ils renvoyaient. Toute cette pression me fait mal au crâne rien que d'y penser je ressentais encore une migraine refaire surface.

J'avais l'impression d'avoir pris de l'âge du haut des mes vingt trois ans. Ceci dit avec un bon bain chaud et mousseux, une fois arrivé chez moi je me sentirais beaucoup mieux.

En me dirigeant vers mon bâtiment, je repensais à lui et à la façon dont nous nous apercevons souvent.

Mon nouveau voisin, avait emménagé il y a maintenant un mois. Il était bien discret ou plutôt très mystérieux. Je ne le voyais pas souvent, et j'étais de nature curieuse, un défaut dont il fallait que je me sépare.

Sinon toute cette histoire allait terminer comme dans la série "You", un psychopathe voyeuriste qui observe les personnes qui l'obsession daitEt j'installerai bientôt un téléscope à ma fenêtre pour voir si il prend son café chaud ou froid.

Mais en plus de déjà connaître la réponse je savais déjà presque tout ce qu'il faisait.

Presque...

Il sortait souvent le soir, nos regard se croisaient par hasard et à ma grande surprise nous nous toisions pendant de longues secondes. Ou plutôt que nous nous défions inconsciemment.

Sans qu'aucun de nous deux ne détourne le regard.

C'est une force invisible qu'il exerçait sur moi quand il me regardait.

Il y avait comme une intensité que je n'arrivais pas à définir, en temps normal si un homme avec des yeux comme les siens m'aurait fixé j'aurais détourné le regard presque immédiatement.

Mais avec lui, ce n'est pas pareil. Pas du tout et nous le savions tous les deux.

Vous croyez au coup de foudre ?

Ou même à l'amour ? Le vrai.

Je n'y croyais pas avant,
avant de sentir mon cœur battre pour un homme à qui je n'avais jamais adressé la parole.

J'espérais pourvoir le voir encore une fois avant de rentrer, même si c'était peine perdue. Il était une heure et demi du matin, le quartier de Rittenhouse Square, qui était un endroit peu fréquenté, pour ne pas dire paumé ; et à une heure de New York, en train.