Chapitre 26 : L'orphelinat

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"Ne laisse pas la tristesse du passé, ou la crainte de l'avenir te voler le bonheur du présent

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"Ne laisse pas la tristesse du passé, ou la crainte de l'avenir te voler le bonheur du présent."

Onyx

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C

omme toute personne ayant perdue ces deux figures parentales, son géniteur et sa génitrice, j'avais été placée dans un orphelinat, directement après ma sortie de l'hôpital.

L'accident m'avait laissé quelques séquelles importantes qui m'ont values un mois de rétablissement. Des semaines et des cicatrices qui ne me quitterais plus, et ne me feront jamais oublier ce jour là.

À mon arrivée j'ai toute suite sentie une ambiance lugubre et pesante. Je savais que j'allais détester cet endroit pour plusieurs raisons.

Premièrement, ce n'était pas chez moi. Deuxièmement, tout était sombre, strict et pesant. Troisièmement, les orphelins ici semblaient malheureux de part leur expressions morose et sans vitalité.

L'orphelinat, était fait de pierres grises qui semblaient anciennes, et créaient une façade imposante et sinistre de quoi m'accueillir dans une étreinte glaciale. Chaque pas que je faisais résonnait comme un écho fatidique dans ce lieu où le temps semblait s'être arrêté.

Les fenêtres, trop petites et placées trop haut, laissaient entrer une lumière blafarde, presque morbide, qui n'arrivait jamais à dissiper les ombres des qui se mouvaient sur les murs.

Le silence était lourd, seulement interrompu par le grincement d'une porte ou le bruit sourd d'un objet qui tombe quelque part, loin, dans l'obscurité inconnue.

Autour de moi, les autres enfants se déplaçaient comme des ombres, le regard fuyant, le dos courbé par une terreur constante et invisible. Ici, on apprenait vite à ne pas attirer l'attention, à devenir invisible pour échapper aux cris, aux ordres aboyés et aux punitions injustifiées.

Les surveillantes, toujours vêtues de noir, passaient et repassaient comme des vautours, leurs yeux perçants cherchant la moindre faille, la moindre désobéissance à réprimer. Leur présence seule suffisait à rendre l'air plus épais, plus lourd et difficile à respirer. Chaque ordre était une menace voilée.

À quoi aurais dût-je m'attendre ? Nous étions tous là pour la même raison. Nous avions perdues nos seules raisons de vivre, une partie de notre vie ainsi qu'un fragment de notre cœur. Le mien était gris, mais il ne tarda pas à noircir de par tout ce qu'il allait se passer ici.

On m'avait transféré dans un dortoir composé de dix lits. C'est le premier que l'on m'attribua dans une rangée de nombre impairs, les autres demeuraient occupées par des filles de toutes âges mais sans aucun doute mineurs. Je ne rentrais personnellement dans un aucun groupe formé, j'étais soit petite, soit trop grande, trop foncée, soit trop claire de peau, pas assez intelligente, ou trop en avance pour âge.

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⏰ Dernière mise à jour : Jul 09 ⏰

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° ~ 𝕷'𝖊𝖘𝖕𝖎𝖔𝖓 𝖉𝖊 𝖑𝖆 𝕸𝖆𝖋𝖎𝖆 ~ °Où les histoires vivent. Découvrez maintenant