Chapitre 3 : La Décision

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Le destin n'est pas une question de chance, c'est une question de choix

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Le destin n'est pas une question de chance, c'est une question de choix.

Lens. William Jenning's Bryan.

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J

e savais qu'il était sérieux ça se voyait sur son visage.

Mon cœur battait dans ma cage thoracique. Il battait si fort que j'en avais des tournis. Ce n'était pas vraiment le moment de déconner. Mon état actuel me prouve qu'un malaise me gutte et loin de mon l'idée que de tomber dans l'inconscience aux côtés de cet homme.

Mes yeux me piquaient et je fronçais légèrement du nez. Des sueurs froides roulaient le long de mes tempes et ma respiration se faisait rare et grossière.

C'est surtout pas une crise d'angoisse, je n'en ai jamais fais et ce n'est pas aujourd'hui que ça allait commencer.

Nos regards se croisèrent une énième fois et cette fois-ci il m'empoigna soudainement le bras afin de me relever ce qui me fit hoqueter de surprise comme si le flingue dirigé sur moi n'en faisait pas assez.

Il me força à avancer mais je n'y arriverai pas.

J'étais presque comme figé par la peur mes jambes étaient engourdis.

- Avance. fit-il durement alors qu'il m'entrainait avec lui jusqu'au lit où je dormais.

Il m'y jeta en m'ordonnant de ne pas bouger.

- Déstresse, si tu réponds à mes questions je ne te ferais rien. M'annonça t-il froidement. Mais réponds honnêtement.

Je relevais la tête, osant bouger et je le vis adossé sur la vitre de la fenêtre à me fixer de sa place. Le pistolet toujours en main.

Il me fit signe de me redresser en déposant le flingue prêt de lui.

J'étais à plat ventre sur mon lit et je me redressais doucement mais difficilement à cause de mes tremblements.

Une fois assise, mes yeux ne pouvaient se détacher de son regard intense. C'était comme les fois où nos regards se croisent à travers nos fenêtres.

J'avais cette façon de plonger dans ses yeux bleues et de m'y perdre.

Et lui me scrutait comme s'il pouvait lire en moi.

Pendant quelques minimes secondes j'oubliais qu'il avait tué quelqu'un et qu'il me tenait en otage.

- Voilà, tu t'es calmé. Sort-il presque comme un murmure.

° ~ 𝕷'𝖊𝖘𝖕𝖎𝖔𝖓 𝖉𝖊 𝖑𝖆 𝕸𝖆𝖋𝖎𝖆 ~ °Où les histoires vivent. Découvrez maintenant