Chapitre 21 : Terreur nocturne

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"Le comportement donne des réponses claires

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"Le comportement donne des réponses claires."

Onyx

꧁☼༺ ƁⰙƝƝƸ ȴƸƇƬꓴⱤƸ☼꧂

J

e bondis du lit en passant mes jambes par dessus le matelas en un temps record.

Pour une raison que j'ignorais mon cœur battait fort et vite. Ce qui traduisait évidemment mon anxiété naissante.

En ouvrant la porte je vis Zarah courir et Adélaïde se presser derrière elle. Sans me poser de questions, je les suivis à mon tour, en laissant les cris d'agonie de Lens me guider avec terreur.

Je n'étais jamais passée par cet endroit que nous venions d'emprunter. Nous avions longé le couloir qui était réfugié pas loin de sa zone de travail. Et en son fin fond se trouvait une grande double porte.

Elle semblait être faite en bois de chêne ébène. Massif et robuste elle était comme isolée du reste de la maison.

Seule et sombre.

Elle le représentait dans un sens comme dans l'autre. Même si l'on m'avait fait visité cet endroit sans me montrer ce côté-là. J'aurais pu deviner qu'il s'agissait de sa chambre à coucher.

- Il a commencé sa crise.

Murmura Adélaïde en ouvrant les portes, après avoir soigneusement et vigoureusement remonter ses manches.

- Apportez des torchons propres.

Lança t-elle à Zarah qui se précipita sûrement dans la salle de bain adjacente.

J'entrais dans avec précaution dans la pièce, le cœur battant de nouveau, inquiète de le trouver dans un mauvais état. À peine eu-je mis un pied à l'intérieur de cette énorme pièce, que je fus frappée par l'intensité de sa crise d'angoisse.

Il était méconnaissable, comme si la peur avait pris possession de lui. Son visage était déformé par la panique, ses yeux écarquillés reflétant une terreur profonde. Il haletait luttant pour respirer, comme si l'air tout autour de lui ne lui suffisait pas ou avait complètement disparu. Tandis que ses mains tremblaient violemment contre ses cheveux. Ses mots incompréhensibles semblaient lui échapper, remplacés par des gémissements étouffés.

Il était adossé contre son grand lit, assis au sol, et ses mains saisissaient ses oreilles et sa chevelure en alternance frénétiquement, presque robotiquement.

Je pouvais ressentir sa détresse dans l'espace, une atmosphère lourde et oppressante. C'est comme si son monde s'effondrait sous le poids de sa phobie.

Je m'approchais doucement sans m'en rendre compte, en appréhendant sa réaction tout en analysant la situation.

Il avait besoin qu'on lui parle, pas qu'on le traite comme un fou.

° ~ 𝕷'𝖊𝖘𝖕𝖎𝖔𝖓 𝖉𝖊 𝖑𝖆 𝕸𝖆𝖋𝖎𝖆 ~ °Où les histoires vivent. Découvrez maintenant