Chapitre 7 POV CALISTA

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Je regardais Gabriel partir en bousculant Nolan, puis regarde Nolan qui je pense pouvait sentir toute ma haine à travers ce regard.

-Tu savais qu'il serait ici ?
-Arrête toi et moi on sait que m'a appelé uniquement pour le rendre jaloux ! et regarde ça à marcher !
Je regardais Nolan affichant un sourire en coin tandis que je me dirigeai vers le bar j'avais besoin d'un verre, c'était vrai que j'espérais le croiser voir le regret dans ses yeux de ne pas m'avoir choisi. Je commandais des shots que j'enfilais à la volée, Nolan qui était venu me rejoindre enlaça ma taille tandis que je commençais à avoir la tête qui tourne.
En levant ma tête je remarque des yeux d'un marrons profond me fixer du second étage, Ne voulant pas arrêter ce Eye Contact je continuai de le fixer en me dandinant sensuellement, son regard s'assombrit mêlant un sentiment de rage et de désir.
Je rompt finalement le contact quand une femme la bouscule pour danser avec Nolan, je m'écarte un peu pour prendre un peu d'air ayant perdu le beau blond au milieu de la foule, la musique assourdissante bourdonne dans mes oreilles. Je m'accoude au bar plongeant mon visage entre mes mains tandis que je sentis une main chaude et puissante agripper mon bras et me tirer dans un couloir sombre de la boîte. J'étais totalement éméchée et riait de plus belle en croisant le regard ardent de Gab. D'un geste puissant qui me donna des frissons il coinça mes mains au-dessus de ma tête en venant se pencher vers moi afin que je puisse l'entendre dans ce brouhaha. Son odeur de parfum mélanger à l'alcool me fit un peu plus fondre.

-Arrête de faire ça Cali !

-Arrête de faire quoi Gab ? répondis-je d'une voix suave

-De m'aguicher, tu ne vois pas tous les mecs qui bave sur ça ? dit-il en me montrant ma tenue d'un geste de la tête

-Tu ne t'ai pas dit que peut-être c'était ce que je cherchais ? je mordis doucement ma lèvre en levant mes yeux vers lui

-Ne fais pas ça... me chuchote-t-il en relâchant doucement la pression sur mes poignets
Je continuai de fixer ses yeux en redescendant doucement vers ses lèvres, il fait de même ses yeux brulant de désir, désir que je pouvais voir apparaître à travers son pantalon. Je sentis mes joues rougir doucement et je m'entends alors lui chuchoter

-Pourquoi est-ce que l'on résiste Gabriel ?

Je le sens se presser contre moi, sa tête désormais au creux de mon cou, ses lèvres touchant ma peau il murmure

- Parce que je serais incapable de m'arrêter ...

Je m'approche timidement de son visage ne cessant de fixer ses yeux, il ne bouge pas attendant que je fasse le premier pas. Mes lèvres viennent alors effleurées les siennes, je recule mon visage ses yeux sont clos et il semble tiraille entre le désir et la retenue, lorsque ses yeux trouve les miens et il me plaque contre le mur violement et écrase ses lèvres sur les miennes. Un long frisson me parcoure l'échine et il relâche son emprise autour de mes poignets pour venir enlacer ma taille sans pour autant rompre notre baiser. Un mélange de whisky et de cigarette se mélange lorsque ma langue trouve la sienne. Son corps chaud se presse un peu plus contre le mien m'arrachant un gémissement , il passe sa main sous ma cuisse et remonte ma jambe contre lui son érection collé contre mon bassin.
J'avais tellement envie que ça devenait douloureux, je l'entraine alors jusqu'au toilette fermant à clef la porte derrière nous il me plaque avec force contre le mur tandis que j'essayais tant bien que mal de déboutonné son jean
il remonta ma robe et remarqua à ce moment-là que je n'avais absolument rien en dessous

-Tu me rend fou Cali tu le sais ça ?

Je libérai à peine son sexe tendu qu'il me pénétra avec force me plaquant contre le mur, je gémissais en attrapant ses cheveux tandis qu'il me mettait des coups avec force et mon dieu que c'était bon. J'arrivais à peine à réfléchir tellement sa queue me faisait de l'effet. Je criai son prénom sans retenue tandis qu'il empoignait mes cuisses plantant ses ongles dans ma peau. Il n'y avait plus rien de romantique entre nous juste une envie bestiale. Il mordillait mon cou en retenant ses gémissement chaque coup faisant trembler la porte derrière moi. Et alors que je sentais son membre grossir de plus en plus à l'intérieur de moi, l'image de Gab et Stella refait surface dans ma tête me donnant un haut le cœur.

Je repoussais alors violemment Gabriel avant de me jeter à genoux devant les toilettes pour en extraire le contenu de mon estomac. Gab vient me rejoindre quelques minutes après s'être rhabillé et me tient les cheveux sans un mot comme il le faisait à l'époque. Après de longues minutes je me relève difficilement et croise le regard inquiet de Gab.

-Ça va ? tu .. Tu veux que je te ramène ?

Je ne dis rien hochant simplement la tête en sortant des toilettes je croise le regard de Nolan qui affichait un sourire en me levant son verre. Gab qui avait la main sur ma hanche m'invita vers la sortir. Il s'arrêta parler au mec qui l'accompagnait plus tôt et d'un geste de la tête il me désigna avant que nous reprenions le chemin de la sortie.

Une fois dans la voiture, il commença à rouler et aucun de nous deux ne voulaient parler, je pris un chewing-gum à la fraise surement ceux de S d'ailleurs, je sais que c'est son parfum préférée. Cette pensée me donna un nouveau haut le coeur. Je regardais la ville plongée dans le noir défilé à travers la vitre. Je sentis son regard sur moi plusieurs fois, je reconnais peu à peu l'allée qui menait jusqu'à chez moi. Une fois arrivé le contact coupé je n'osais plus bouger. Gabriel avait les deux mains sur le volant et fixais celui-ci.

-je.. je ferais mieux d'y aller

Commençais-je
J'allais pour ouvrir la poignée quand il retint mon bras

-Cali.. je..

Il ne termine pas sa phrase et dépose un baiser doux sur mes lèvres, je restais quelques secondes les yeux fermés avant de sortir de la voiture, dos à lui il ne pouvait voir des perles salées coulées de mes joues. En relevant la tête je vis ma mère nous observé par la fenêtre de l'étage.
Je fermais la porte d'entrée derrière moi avant d'entendre la voiture démarrer, ma mère m'attendais en haut des escaliers les bras croisés, j'évitais son regard en montant et alors que je m'apprêtais à rentrer dans ma chambre elle me tient par le bras.

-Qu'est-ce que tu es en train de faire Calista ? Elle me fixa longuement ne lâchant pas mon bras

-Je vais me coucher maman lâche mon bras s'il te plait

Elle le lâcha en continuant de me regarder, la déception pouvant se lire sur son visage. Une fois la porte refermée je viens m'allonger sur le lit regardant mon téléphone je vis un message de Gabriel.

SMS : Je ne regrette pas ce qu'il s'est passé, te dire que je n'en avais pas envie serait te mentir, mais il faut tout de même qu'on puisse en parler. Dors Bien G

Gabriel avait laisser sa veste sur mes épaule afin que je ne prenne pas froid , en la humant son odeur imprègne mes pensées et me replonge dans le passé.

31 juillet 2013.

Je fumai tranquillement sur les marches en face de la salle de sport comme à mon habitude, cependant je n'avais pas eu de nouvelles de Gabriel de la journée. J'attendais donc ce gros nigaud à la sortie de la salle. Au bout d'une demi-heure je vis le grand brun sortir, me voir, et tracé sa route. Ok, quelque chose n'allait pas. Je le rattrape en le tirant par le bras.

-Je peux savoir pourquoi tu m'évites ? Je fixai ses yeux chocolat qui ne transmettait aucune émotions
-C'est vrai ce qu'on raconte ? Me dit -il en croisant les bras sur sa poitrine

-De quoi est-ce que tu parles Gab ? on raconte quoi encore ?

-Tu as couché avec lui ? ...

Je lâchai son bras et le vis rire nerveusement en levant les yeux aux ciel

-Bien sûr que tu as couché avec .. tu n'es qu'une ...une ... franchement tu me dégoute !

Tandis qu'il essaye de sortir de mon emprise je serre un peu plus en le regardant droit dans les yeux.

-C'est ce que tu penses de moi Gab ? que je suis une trainée qui couche avec n'importe qui ?

-C'est ce que tous le monde pense Calista !

-Je pensais que toi tu serais différent ! tu sais que c'était ma première fois ! hurlais-je les larmes venant brouiller ma vue

-Justement ! tu as fait ta première fois avec ce putin de connard Cali ! alors que moi je t'aime comme un dingue et tu n'es même pas capable de le voir !

Je relève alors mon visage ruisselant la bouche entre ouverte. Il vient de me dire qu'il m'aimait ..

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