Chapitre 17

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Leeir termine son appel puis soupire. Je me mord la lèvre de gêne, tout ça par ma faute. Depuis une semaine déjà que mon frère l'appel chaque matin. Il s'assure que je suis là avant de raccrocher après une dizaine de minutes de questions. Le jeûne ne se plein pas cependant je présume qu'être réveillé tôt chaque matin n'es pas agréable.

Des jours qu'on essaie de faire comme si rien ne s'était produit. Bien que de façon inattendu, j'ai l'impression d'être plus à l'aise avec le jeune homme. Enfin presque.

J'essaie de me dire que ce n'es rien. Je vais bien, peut-être un peu perdu. Pourtant Leeir ne semble pas m'envouĺoir et ne m'a fait aucune remarque depuis la dernière fois.

Je fixe le dos devant moi, éclairé par l'éclairage artificiel de la lampe de chevet, allumé de son côté. La couleur pâle est par moment parsemée par des taches roses puis la partie gauche complètement recouverte. Mes doigts parcours la surface, douce et chaude. Je sens la peau frissonner sous mes doigts. Le corps bouge.

Il se retourne, me fixe puis m'attire à lui. Son odeur m'envahit, m'enveloppe et me donne l'impression de ne sentir quelle. C'est la première fois qu'on s'étreint presque peau sur peau.

Je sens les doigts de l'alpha remonter le long de mon dos puis s'accrocher à mes épaules. Une main plonge dans mes cheveux avant d'en extraire l'élastique.  Après beaucoup d'hésitations je renferme mes bras autour de lui. Je peux sentir le dégradé sur sa peau, je descend mes mains sur ses hanches que je caresse par moment.
Une pression s'appuie sur mon cœur, sans pouvoir me retenir un sanglot m'échappe. La prise autour de mon corps se fait plus forte. Une légère caresse sur ma tempe puis mon lobe  d'oreilles est emprisonné par des dents.

- Chut, ça va aller. D'accord?

Je répond au chuchotement du brun par un haussement de tête et un reniflement de nez.
On reste ainsi pendant longtemps, je me sens assoupir avant d'être réveillé par des gargouillements. Je ferme les yeux fortement pour me cacher de ma gêne.

- Je présume que c'est l'heure de se lever.

Je maintien ma position. Trop honteux pour croiser son regard. Avec légèreté une pression s'exerce sur mon ventre.

- Allez,  un bon petit déjeuner ne sera pas de refus.

La couette est mis sur le côté et un vent frais me frappe de plein fouet. Je geins et observe le jeune homme se relever du lit. En sous-vêtements, il s'étire et je ne peux empêcher mes yeux de passer sur son corps. De ses bras à ses muscles du dos qui se contractent. Lorsque je descend le regard je l'écarquille en voyant l'encre noir sur sa peau. Je m'approche un peu plus près pour mieux apercevoir le dessin. Deux bande épaisse qui semblent faire le tour du haut de sa cuisse droite.

- Ce miroir est vraiment efficace. On peut voir clairement ce qu'il se passe autour de nous, même derrière.

Je relève brusquement la tête. Je regarde le dit miroir et je tombe dans un regard joueur. En me reculant avec hâte je manque de tomber parterre.

- Fais attention !

Je suis rattrapé, ma tête non loin du sol et mes jambes sur le matelas. Le cœur battant fort je m'accroche à lui lorsqu'il me remonte. Le souffle court j'essaie de me calmer.

- Merci.

- Ça va?

Je hoche la tête.

- Tant mieux. Maladroit devrait peut-être devenir ton surnom.

Sidéré, je conteste sa proposition.

- J'ai...j'aime bien Ash. C'est...c'est comme si on était proche.

Étreins Ta Solitude Où les histoires vivent. Découvrez maintenant