Chapitre 48 - Lizéa.

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« Tu es tout ce que j'ai de plus cher Lizéa. »
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Je me réveille dans les bras d'Ezel qui dort toujours, en me serrant légèrement avec un léger sourire attendrissant. Alors que je m'apprête à regarder mon téléphone pour voir l'heure, je m'interromps en entendant des éclats de voix provenant du salon.

Délicatement, je sors des bras d'Ezel. Même si cet homme est réconfortant et touchant, ma curiosité me pousse à aller voir ce qu'il se passe.

Toujours vêtue du tee-shirt d'Ezel, je me déplace jusqu'à la porte de la chambre que j'ouvre délicatement pour ne pas le réveiller.

Je marche jusqu'au salon où j'aperçois Romain, Gabriel, Menzy et Tristan qui s'arrêtent brusquement en me voyant débarquer.

- « Wow... C'est déjà l'heure du petit déjeuner ? » demandai-je avec une pointe d'ironie pour détendre l'atmosphère.

Romain se contente de secouer négativement la tête.

- « Pas vraiment. » se contente de répondre Gabriel d'un ton suffisamment énervé. Ton que je l'ai rarement vu prendre.

- « Néanmoins, nous devons baisser d'un ton, Ezel dort toujours. » conclut Tristan.

Je les fixe d'un air éberlué. À quoi jouent-ils ?

- « Vous vous prenez pour des agents secrets ou quoi ? Il peut être au courant. »

Gabriel manque de rire.

- « Lizéanounette, tu as passé une bonne nuit visiblement puisque tu fais de l'humour comme on t'en a rarement vu faire en ce moment. » dit-il.

Je croise les bras, il pense vraiment détourner le sujet comme ça ?

- « Que se passe-t-il ? »

- « On a décidé avec Gabriel, d'attendre la personne qui laisse des mots doux à Menzy. » annonce finalement Romain.

La nouvelle sonne comme un choc. Je reste dans un premier temps surprise avant d'être gagnée par une énergie nouvelle.

- « Donc vous avez vu la personne ? » demandai-je avec une certaine excitation à l'idée de tourner cette page.

- « Oui. » me répond Romain sans sourire.

- « Pourquoi vous faites cette tête alors ? » questionnai-je en les regardant à tour de rôle.

- « Parce que, c'est ton ami Maxime qui laisse ses petits mots. Il attend la nuit tombée pour agir et porte une cagoule qu'il retire en sortant du lycée. » confie Romain.

- « Pas très malin quoi le type. » commente Gabriel avec un sourire malicieux.

Je n'ose rien répondre sur le coup de la culpabilité. J'ai traîné avec Maxime pendant un moment et je ne l'ai jamais vu faire ça auparavant.

- « Mais... Il avait dit que son amie en avait reçu également... Pourquoi ferait-il ça à une amie ? » demandai-je timidement.

Menzy semble réfléchir, toujours proche de Tristan.

- « En fait, si cette amie n'a rien dit puisque nous ne l'avons jamais rencontré... Il a peut-être tout simplement menti pour qu'on lui fasse confiance. » déclare Tristan en haussant les épaules.

Je reste pensive, la tête tournée vers le sol. J'ai été bête de traîner avec un type pareil.

- « Quelle heure est-il ? » demandai-je rompant le silence qu'avaient créé les paroles de Tristan.

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