TUTEUR

Chapitre 49 - Maxime.

NDA (1) : Comment pourrai-je envisager de finir Tuteur sans parler de Maxime ? Je vous laisse avec son chapitre, le seul et l'unique.
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Le froid m'envahit. La nuit est belle, silencieuse et recouverte d'étoiles qui me donnent espoir. Comme Lizéa. Elle est mon étoile.

Je connais Lizéa depuis longtemps mais elle ne m'a jamais remarqué... Jamais comme je l'ai remarquée.

Alors en la voyant avec cet intello de service, je savais que je devais intervenir et les éloigner.

C'était lui ou moi et je me souvenais de son regard si sûr de lui lorsqu'il a laissé ce poème bidon dans son journal. Quelle honte.

Je ne veux pas d'une autre fille. Je la veux elle. Je veux Lizéa dans son intégralité. Et il n'est pas question de l'envisager avec un autre.

Je peux la rendre heureuse et je le sais. Quand ce petit insouciant l'a laissé pendant un mois entier, j'étais là ! Comme je l'ai toujours été ! Et pour la première fois elle le savait puisqu'elle est venue vers moi !

Elle me choisissait enfin. Elle me reconnaissait enfin.

Elle était heureuse et je l'étais aussi. Donc un avenir entre nous est possible. Moi en tant que joueur de basket haut niveau et elle en tant que ce qu'elle veut, je m'en moque tant qu'elle est heureuse.

Mais il est revenu. Parce que lui aussi a du goût. Notre seul point commun c'est elle après tout. En même temps ce n'est pas pour rien qu'elle était plutôt populaire. Il est impossible de la détester. Belle, drôle, gentille.

Il est revenu. Je l'ai recroisé pour la première fois à l'hôpital, il était à son chevet. J'avais envie de l'enterrer six pieds sous terre. Lui qui l'avait abandonnée osait revenir après l'avoir faite souffrir ?! C'était inimaginable pour moi, intolérable.

Mais il était là, pleurant presque au-dessus de Lizéa. Il pouvait bien regretter ce pauvre type.

La colère me démange comme elle me démangeait déjà. Envahissant tout mon être.

Je devais attirer à nouveau l'attention de Lizéa. Et je me souvenais de son attention envers moi quand elle a su pour les mots dans le casier de sa pote. Elle me considérait comme son égal. Elle est incroyable à toujours faire attention aux autres.

Et là, j'erre seul dans la nuit après avoir laissé un mot dans le casier de sa copine. Elle reviendra sans doute vers moi pour me demander si mon amie en a à nouveau reçu... N'est-ce-pas ?

Je reprends le chemin jusque chez moi. Il est vrai que je n'ai pas de quoi être fier mais je suis prêt à tout pour elle. Quitte à blesser juste une personne.

En rentrant chez moi, mon père est défoncé sur le canapé, comme d'habitude.

L'avantage c'est qu'il ne peut jamais rien me reprocher avec tout ce qu'il a dans le sang.

Alors comme d'habitude, je ne lui adresse aucune parole et je pars directement dans ma chambre pour aller me reposer avant de reprendre les cours demain.
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Le lendemain, je me réveille en retard mais bon les retards m'importent peu. Quitte à être en retard, autant prendre mon temps.

J'arrive au lycée avec une demie-heure de retard, comme d'habitude. Je sèche les premières heure de cours pour attendre Lizéa à la sortie de sa salle. Afin juste de l'apercevoir. Car la voir me rend heureux et efface cette colère en moi... Elle seule le peut.