On Earth, We are Briefly Walking | Taekook

6- Baiser papillon

Coucou ! J'espère que vous allez bien ! J'ai mis une chanson en média (swipez comme d'habitude hein) qui peut être joué dès le début !

Bonne lecture !

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Ses doigts entrelaçaient toujours les miens. Sa prise se desserra pour caresser mon poignet et le saisir avec délicatesse.

« Les règles sont simples : tes mains sur mes hanches, les miennes sur les tiennes. Le premier qui lâche a perdu », dit-il toujours dans un murmure.

Mes poils se hérissèrent.

Putain.

Difficilement, je déglutis :

« C'est tout ?

— Seulement si tu veux que ça le soit. »

Je réfléchis. Du moins, je réfléchissais avec mon peu de neurones encore actifs. À vrai dire, mon corps avait surtout envie de le bousculer et de lui dire :« Bouge, je suis crevé, va faire mumuse ailleurs. » Mais bordel, si vous aviez vu ses yeux... ils me clouaient sur place. Personne ne pouvait dire non à une telle beauté, et cette beauté là, elle s'intéressait à moi.

Je ne lui répondis donc pas, et bien vite, je suivis ses instructions, puis il m'imita. Une musique bien plus lente que les dernières qui avaient été jouées nous berça, et je me laissai aller dans ses mouvements doux.

Parfois, ses paupières recouvraient ses orbes, parfois il souriait, et d'autre fois son pouce frôlait la peau de ma hanche. Mes mains, contrairement aux siennes, le touchaient à peine, trop gêné par notre proximité, quand les siennes étaient fermement encrées sur mon corps. Le mec aux beaux pieds m'agrippait.

Je l'observai, curieux de ses réactions, puis, il ne tarda pas à se rapprocher jusqu'à se coller à moi et souffler près de mon cou :

« Baby it's all yours if you want me, all yours if you want me... »

Je reculai mais gardai toujours contact avec sa peau avant qu'il n'explose de rire. Je jetai un coup d'œil soucieux autour de nous ; un peu surpris, mais personne ne sembla nous remarquer. Je devais avoir l'air affolé, et surtout stupide, contrairement à lui qui était bien plus détendu.

Une de ses mains remonta sur mon torse, qu'il palpa par la même occasion, avant qu'elle ne finisse sa route sur mon cou, mon menton, puis enfin sur ma lèvre inférieure. Il la regarda avec envie tout en la caressant de son doigt.

« J'ai perdu », fit-il dans une moue faussement triste.

Je fronçai des sourcils. Il est bête ou juste trop pété ?

« T'es vraiment beau. »

Je fronçai toujours des sourcils jusqu'à ce que ses prunelles ne se mirent à luire. Mes traits se relaxèrent. C'était comme si deux projecteurs s'étaient braqués sur moi avant qu'il ne reprenne :

« Je comprends pourquoi Jin à toujours envie de t'embrasser. »

Il inclina la tête et s'approcha, s'approcha, s'appro...cha...

Ses lèvres m'effleurèrent, et son souffle se propagea...

H
   a
     a
       a
          a
             a

J'eus du mal à garder les yeux ouverts. Chacun de ses gestes se voulut troublants, ensorcelants, et là, tout de suite, je savais que je pouvais m'effondrer ici, dans ses bras au milieu de la foule. Ses deux mains trouvèrent mes joues qu'il engloba, quand soudainement, sa langue se fraya un chemin entre ses lippes. Mais au lieu de les humidifier, celle-ci happa les miennes.