Chapitre 4 :

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Je me réveille tranquillement, on est le premier septembre. C'est le jour de la rentrée des classes et je vais prendre pour la première fois le Poudlard Express. Je me lève de mon lit et me dirige vers ma salle de bain.

Lorsque je finis de me laver et de me sécher. Je mets mes sous-vêtements ainsi mon uniforme de Serpentard à part la robe de sorcier qu'il est dans la malle. Je la mettrai dans le train. Je m'installe à ma coiffeuse afin de me coiffer. Je regarde l'urne de ma mère.

- Tu me manques maman ! Je te promets d'essayer d'être sage même si je le suis déjà. Je t'aime tellement depuis que tu es parti, je ressens un vide. Heureusement, papa est toujours là, à me raconter vos histoires ou des blagues qui ne sont pas vraiment marrant. Narcissa et Draco sont très gentils avec moi.
- Merci pour eux par contre mes blagues sont drôle, dit une voix grave.

Je me tourne vers la voix. Je vois que c'est mon père qui me sourit. Il s'avance vers moi et prend la brosse afin de se mettre derrière moi. Il commence à me coiffer par moment, il me regarde dans le miroir. Je vois qui cherche ses mots.

- Je sais qu'elle te manque. Elle me manque aussi ma fille. Tu es notre ange même avec tes petites bêtises, commence-t-il.

Je lui souris. Il finit de me coiffer en me faisant une coiffure. Une simple coiffure, juste quelques cheveux en arrière avec une barrette.

- Je me rappelle ta plus grosse bêtise. Le jour où tu n'avais que cinq ans. Tu as pris ma baguette et que tu as jeté un sortilège sur ta mère, rit-il. C'était le sortilège crache limace, mais avant celui-ci, c'était le sortilège lumos juste pour voir le bout de la baguette qui s'illumine. Tu es ma fille, mon ange et mon bébé que je ne veux pas perdre, finit-il en m'embrassant sur la tête.

Je lui fais un câlin. Je resserre son étreinte.

- Merci papa pour tous ! dis-je
- Je t'en prie et tu es magnifique dans ton uniforme. Le vert te va bien. Allez, on va déjeuner en passant ton frère dorme encore. Je le laisse dormi un peu.
- J'irai le réveiller, car je dois me venger.
- Pourquoi ? me demande-t-il étonné
- Hier, j'ai trouvé une photo de moi en train de dormir dans sa chambre.

Il rigole. Je me tourne vers lui et lui lance un regard noir.

- Pourquoi ris-tu ? lui demandais-je
- Je le savais parce qu'il m'a montré la photo. Tu dormais si bien avec ta bave, dit-il en montrant son doigt pour imiter ma bave.
- Sympas !
- Venge-toi bien ma fille et je serais là pour te protéger.
- Merci ! À plus tard maman, je reviens pour décembre.

Il prend ma main comme une enfant de quatre ans. J'essaie de retirer ma main, mais il refuse. On entre dans la salle à manger où il n'y a que Narcissa.

- Regarde Narcissa, dit-il. Mon bébé a mis son uniforme. Elle est trop belle. Allez, Narcissa regarde la afin de connaître sa maison.
- Papa ne me fout pas la honte, lui dis-je.

Narcissa lève sa tête après avoir bu son thé. Mon père me fait tourner sur moi-même.

- Tu es magnifique Angélique, me dit-elle. Une petite Serpentard même si tu étais à Gryffondor, sourit-elle.
- Merci, Narcissa, dis-je avec un sourire.

On se sourit mutuellement. Je m'assois et me sers mon jus d'orange ainsi de mon thé. Dans mon assiette, je me mets du bacon avec mes œufs brouillé. Je fixe mon père et le dernier croissant. On se fixe et on se jette dessus, mais je l'ai eu avant lui. Je le regard et je croque dans le croissant tout en le narguant.

- En plus de prendre le dernier, tu me nargues, dit-il.
- Réfléchis à deux fois la prochaine fois que tu m'appelles bébé, dis-je avec un sourire sur le côté.
- Si tu le dis, mais tu resteras toujours mon bébé même à trente ans, sourit-il.
- Tu seras sûrement grand-père, ris-je.
- Oh là là mon bébé. Écoute même si tu as des enfants, tu seras toujours mon petit bébé d'amour à vie.

Double vie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant