Chapitre 8 :

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On est le jour du réveillon de Noël. Je reste un peu dans mon lit, car il n'est que six heures et le petit-déjeuner est servi qu'à partir de sept heures. Je continue de lire un livre que j'ai commencé hier après-midi près du feu qui crépite.

Lorsque j'ai fini de lire mon livre, je me lève afin de le ranger dans ma grande bibliothèque que mon père a installée pendant mon absence, il faut que j'achète des livres pour remplir les étagères. Je me dirige vers ma salle de bain, je me déshabille avant d'entrer dans la douche. Je tourne le robinet, je laisse l'eau sur moi afin de me détendre.

Je finis de me préparer avant de quitter ma chambre afin d'aller dans la salle à manger pour un bon déjeuner. Je rentre dans la pièce, je remarque qu'il a mon père et il mange en lisant le journal. Je m'assois en silence, je me sers doucement un jus d'orange, un chocolat chaud, un croissant, un pain au chocolat ainsi une tartine au beurre avec de la confiture à la fraise. Je commence à manger avant de me rendre compte que mon père me regarde.

- Bonjour ma fille, me dit-il, on ne dit plus bonjour à son père.
- Salut ! Je ne voulais pas te déranger pendant ta lecture, souris-je.
- Dis-moi, ta mère a dit quoi à propos de sa première fois ?

Je fais les gros yeux. Je bois quelques gorgées de mon jus d'orange avant de lui répondre.

- Papa, c'est ultra gênant de t'en parler, mais je peux juste dire une chose. Elle m'a dit que tu étais doux avec elle, même parfait.
- Elle l'était aussi. Quand elle m'a quittée, j'ai eu de la peine, même après des années, je l'aime toujours.
- Si tu le dis, mais tu lui as menti et je pense que tu ne me l'aimes plus. Tu dis que tu l'aimes, car c'est la mère de ta fille en gros ma mère.
- Peut-être ! J'en sais rien, tu as mis le doute, sourit-il
- Désolé, après, tu as peut-être raison. Elle t'aimait toujours après votre séparation et elle gardait un secret, si un jour, tu l'apprends ne lui en veut pas.

Je finis mon jus d'orange ainsi mes tartines.

- C'est quoi ce secret ? me demande-t-il avec un sourire
- Je ne peux pas te le dire maintenant, réponds-je avec une voix gênée. Tu dois attendre le moment venu, peut-être dans un mois ou autre moment de la vie.

Je lui souris. Je pense qu'il n'est pas prêt pour ce secret ou pas.

- Bonjour vous deux, nous dit Draco
- Salut ! dirent-je en même temps que mon père
- Je peux te poser des questions papa ? demandais-je
- Vas-y mon cœur ? 
- Grand-père est décédé quand, car tu m'avais dit, mais je ne me souviens plus ? Est-ce qu'il connaissait mon existence ? 
- Il est décédé en 1986. Non, il ne le savait pas. Je suis désolé ma fille ! J'aurais aimé qu'il le sache.

Je mange mon croissant en trompant dans mon chocolat. Je sens un regard sur moi, je lève la tête pour voir que c'est Draco.

- Quoi ? J'ai quelque chose sur la figurine ? demandais-je
- Non, répond-il. Je voulais simplement te dire qu'il aurait été ravi de te rencontrer et il t'aurait beaucoup aimé car tu es exceptionnelle.
- Peut-être mon frère !
- Il a raison ton frère, intervient mon père.
- Je sais, ne t'inquiète pas !

Je finis mon petit-déjeuner en buvant mon chocolat chaud. Je me lève et je leur dis à plus tard. Je vais dans ma chambre pour aller chercher une couverture en laine avant d'aller dans la pièce où il y a les affaires de ma mère et d'autre objet qui lui appartenait. 

Je m'avance près d'une malle, je l'ouvre et je prends un album photos que j'ai fait quand j'avais six ans. Je m'assois avant de m'enrouler dans ma couverture. J'ouvre l'album, je commence à regarder la première photo. J'entends des pas qui s'approchent de moi, mais c'est mon imagination. Je sursaute, je me retourne afin de voir qui m'a touché l'épaule. Ce n'est que mon père qui me sourit avant de s'asseoir près de moi. Je ferme l'album pour que mon père ne les voie pas.

Double vie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant