Young royals // Wilmon one shots

The prince with a thousand problems

⚠️TW : 𝑴𝒆𝒏𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅'𝒂𝒖𝒕𝒐-𝒎𝒖𝒕𝒊𝒍𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏⚠️ 𝑺𝒊 𝒗𝒐𝒖𝒔 𝒆𝒕𝒆𝒔 𝒔𝒆𝒏𝒔𝒊𝒃𝒍𝒆𝒔 𝒏𝒆 𝒍𝒊𝒔𝒆𝒛 𝒑𝒂𝒔 𝒄𝒆𝒄𝒊 𝒆𝒕 𝒔𝒖𝒓𝒕𝒐𝒖𝒕 𝒑𝒓𝒆𝒏𝒆𝒛 𝒔𝒐𝒊𝒏 𝒅𝒆 𝒗𝒐𝒖𝒔 <3
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𝐏𝐃𝐕 𝐎𝐌𝐍𝐈𝐒𝐂𝐈𝐄𝐍𝐓 :

Allongé sur son lit, les mains croisées sur son ventre. Celle-ci étaient rongées jusqu'au sang, cela avait même décoloré le tour de ses ongles.

Bientôt trois jours que Wilhelm était allongé comme dans un cercueil, prisonnier de sa propre chambre.
Il ne voulais plus en sortir depuis la mort d'Erik.

Les larmes avait tellement coulées que sur ces joues se dessinait des marques violettes semblables à des éclairs, les mêmes éclairs qui avaient éteint Wilhelm de son moindre petit sentiment de joie. Son cœur était à présent brisé en milliers de morceaux, impossible de les recoller.

Il avait perdu la seule personne à qui il pouvait réellement se confier, à qui il pouvait se poser des heures avec et lui parler de tout sans qu'il ne le juge.
Son seul confident, son frère, son meilleur ami, sa moitié...

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𝐏𝐃𝐕 𝐖𝐈𝐋𝐇𝐄𝐋𝐌 :

- "Prince Wilhelm, je laisse votre plateau derrière votre porte sur la chaise, dépêchez-vous cela va refroidir" S'écria Malin pour se faire entendre de l'autre côté de la porte.

Tout les jours le même scénario depuis maintenant deux semaines.
Je me réveillais les yeux gonflés, des cernes immenses sous les yeux, le contour des ongles rongés par le stress et surtout les cicatrices de la veille me faisant atrocement mal.

J'en était arrivé à un point où je ne pouvais presque plus me lever sans m'écrouler par terre et me réveiller trois heures après sur le plancher glacial de ma chambre ou de ma salle de bain.

Deux semaines que je n'avais presque rien avalé, le goût des aliments était devenu quelque chose que je ne pouvais plus imaginer. Un goût amère de métal se trouvait dans ma bouche pour cause de tout le sang que j'avais dû avaler en m'arrachant littéralement le bout des doigts.

Cinq, quatre, trois...
Les médicaments dans la petite boîte orange posée sur ma table de nuit n'étaient plus qu'un reflet de tout ce que j'avais ingurgité depuis ces deux dernières semaines.

Trois, deux, une...
Les dernières pilules vinrent se fondre sur ma langue qui était presque devenu un morceau de métal.

Je n'avais plus rien pour me sentir mieux, plus de cachets, plus d'alcool, j'avais perdu ma lame tout comme mon âme.

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Comme tout les jours j'entendais du remue ménage dans la chambre d'à côté, celle de mon frère. La femme de ménage repassait vingt fois l'aspirateur sur le tapis pour vérifier qu'il était bien propre malgré que seul ses pied avaient été en contact avec depuis la mort d'Erik.

Torse nu avec seulement une moitié de jogging sur moi je pris tout le courage qu'il me restait et me leva en empoignant fermement la poignée de ma table de chevet puis de la porte.

Un, deux, trois, quatre...
Quatre pas pour arriver devant la chambre de mon frère et deux pour trouver une lettre sur son bureau.