D'un côté, nous avons Levana Genovese, boss et héritière de la mafia Genovese.
Ses frères l'ont lâchement abandonnés, ce qui l'a rendue totalement insensible aux émotions humaines.
De l'autre côté se trouve Jade White, cheffe du gang des Hells Angel...
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JADE
La radio encore activée pour suivre les actualités policières, j'ai Levana dans mon champ de vision et la colère monte petit à petit, puis elle finit par prendre place dans chaque particule de mon corps disgrâcieux et quand je vois un rictus se former sur ses lèvres, je me contrôle du mieux que je peux pour ne pas exploser devant tout le monde mais je me dois de la remettre vivement à sa place.
— Toi, viens dehors vite ! Articulé-je en la pointant du doigt.
Quand elle se tourne dans ma direction et réalise que je parle d'elle, elle se lève rapidement, sûrement pour ne pas me contrarier plus que je ne le suis déjà. Arrivées vers le fond du jardin, je ne me retiens plus de lui dire ce que je pense, je lui hurle dessus pour faire sortir toute la rage et la pression qui s'accumulent dans mon corps.
— ÇA FAIT DES JOURS QU'ON EST TOUS SUR LE QUI-VIVE À CAUSE DE TOI, TU POURRAIS FAIRE L'EFFORT DE PRENDRE PART AUX RECHERCHES !
Elle soulève ses épaules de manière condescendante, comme si elle s'en fichait de ce qui nous arrive par sa faute.
— T'AS VRAIMENT RIEN À DIRE ?
— C'est bon, c'est pas la fin du monde, ils ont rien contre nous ! Finit-elle par dire.
— NON MAIS TU RIGOLES, TOI, TU FINIRAS PAR PARTIR D'ICI MAIS PAS NOUS ET ÇA RISQUE DE NOUS SUIVRE PAR TA FAUTE !
Elle lève les yeux, sûrement pour montrer son désintérêt total pour ce que je lui raconte, et je vois son regard descendre sur le bas de mon visage mais je n'y fais pas plus attention sur le moment.
— LEVANA, SOIT TU T'IMPLIQUES, SOIT TU DÉGAGES D'ICI, C'EST COMP...
Mais je me coupe toute seule quand je la vois s'approcher lentement de moi, comme si elle attendait quelque chose et je comprends mieux quand ses lèvres s'ouvrent.
— Je peux ?
Et je ne sais pas pourquoi ni ce qui se passe dans mon esprit mais ma tête bouge de haut en bas mais elle ne fait rien, elle reprend plutôt la parole.
— Je veux t'entendre le dire, j'ai besoin de ta confirmation orale pour être sûre que c'est ce que tu souhaites et non que j'ai juste mal interpréter.
— Oui Lev.. commencé-je.
Avant que je finisse de dire la fin de son prénom, elle écrase ses lèvres pulpeuses sur les miennes dans un mouvement pressé, comme si elle attendait ce moment depuis des mois.
Ses mains se glissent lentement derrière mon cou, elles se posent sur ma nuque puis elle tire fortement sur celui-ci pour approcher, encore plus, mon visage du sien dans l'espoir d'approfondir notre baiser.
Je sais que c'est le moment où je dois la repousser donc mes mains s'approchent de son corps mais, au lieu de l'écarter en poussant son ventre, elles se faufilent dans son dos et la rapprochent encore plus de mon corps, comme si j'avais peur qu'elle s'éclipse, en un claquement de doigt.
