D'un côté, nous avons Levana Genovese, boss et héritière de la mafia Genovese.
Ses frères l'ont lâchement abandonnés, ce qui l'a rendue totalement insensible aux émotions humaines.
De l'autre côté se trouve Jade White, cheffe du gang des Hells Angel...
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KAYLA
Cela fait deux semaines que j'ai eu Jade au téléphone, Deux semaines que je rêve de la rappeler une nouvelle fois pour m'excuser d'avoir menti, Mais aussi deux semaines que je repense au baiser avec Devon, que j'ai adoré soit dit en passant.
Je ne sais pas ce que lui en a pensé mais pour ma part, c'était mon premier et je l'ai trouvé si intense, si sincère, si doux...
Par contre, je peux casser le mythe des papillons dans le ventre car ça n'existe pas malheureusement !
On n'a jamais reparlé de ce moment volé et j'ai décidé qu'il fallait qu'on le fasse, donc je me lève du canapé du salon pour aller en direction de son bureau. Postée devant la porte, ma détermination diminue à une vitesse folle car la petite voix déprimante dans ma tête prend le dessus, au point où j'hésite à partir pour ne jamais en parler.
Et s'il me répond qu'il a détesté ? S'il dit qu'il regrette, qu'on aurait jamais dû faire ça ? Ou encore pire, qu'il dit que c'était une erreur ?
Au moment où je décide de rebrousser chemin, car ma peur est trop présente et le risque beaucoup trop gros, c'est pile le moment où Devon décide de sortir de la pièce. Prise sur le fait, je ne peux qu'avouer la raison de ma présence face à lui donc d'une traite et sans reprendre mon souffle, je le questionne.
— Tu as pensé quoi de notre moment intime ?
À peine ai-je fini ma phrase qu'il part sans me répondre, comme s'il n'avait rien entendu et je sais que je devrais laisser tomber mais sachant pertinemment, maintenant, que je serai blessée par sa confession, je décide de le suivre jusqu'à la cuisine, je reprends la parole pendant que celui-ci se sert un coca-cola.
— Devon, je t'ai parlé !
Il se tourne enfin dans ma direction pour me regarder mais, quand il ouvre la bouche, ce n'est pas du tout ce à quoi je m'attendais.
— Quel moment intime ? Il ne s'est rien passé d'intime entre nous Kayla !
Il feint l'indifférence puis me frôle pour retourner dans son bureau mais ne comprenant pas son attitude et voulant savoir ce qu'il se passe, j'insiste avec un peu moins d'entrain.
— Je parle du moment où on s'est embrassés...
— Ah, ça.. Dit-il en s'arrêtant.
Il pivote dans ma direction et à la vue de l'expression sur son faciès, je sais qu'il va dire qu'il n'a pas aimé, donc je me prépare mentalement à être déçue au moment où il reprend la parole.
— C'était qu'un ridicule bisou, certes il était amusant mais ça ne se reproduira plus car les conneries de gamins, ce n'est pas fait pour moi.
Puis il repart comme si de rien n'était, comme s'il ne venait pas de dire que mon premier baiser était enfantin et le pire, ce qui a planté mon coeur, c'est quand il a affirmé que je n'étais pas faite pour une personne comme lui.
