D'un côté, nous avons Levana Genovese, boss et héritière de la mafia Genovese.
Ses frères l'ont lâchement abandonnés, ce qui l'a rendue totalement insensible aux émotions humaines.
De l'autre côté se trouve Jade White, cheffe du gang des Hells Angel...
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DEVON
Plus d'un mois plus tard
Plusieurs semaines se sont passées depuis le kidnapping de la brunette par le duo, dont on ne connaît toujours pas le nom, et après maintes recherches, je n'ai trouvé aucune preuve me montrant leur cachette actuelle.
En ce qui concerne ma relation avec Kayla, elle est beaucoup mieux qu'au départ, je lui fais un peu plus confiance, même si je reste réticent à la faire sortir avec moi mais elle ne dort plus attachée, ce qui est déjà un bon début. D'ailleurs, elle est actuellement dans sa chambre et vu l'heure qu'il est, ça ne m'étonnerait pas qu'elle dorme, donc après avoir fermé mon ordinateur, je décide de passer dans sa chambre pour changer son pansement.
J'avance dans le couloir, sans discrétion, j'ouvre sa porte, sans frapper, avant d'aller déverrouiller le placard pour récupérer la trousse de secours et de m'approcher de son lit. Je la secoue lentement pour la réveiller, ce qui marche instantanément mais elle approche ses bras de son visage, en signe d'autodéfense et ça me peine pour elle.
La violence, de son second enlèvement, restera à jamais un gros traumatisme...
Quand Kayla me reconnaît, elle abaisse ses bras, avant de se mettre sur le côté opposé à sa plaie, je retire son pansement actuel et mets du désinfectant sur une compresse stérilisée, je nettoie le tout correctement pendant quelques minutes, je la retire pour analyser correctement l'avancement de la cicatrice puis je constate qu'elle va très bien et qu'elle est très bien refermée, comme les deux semaines précédentes. C'est le seul moyen que j'ai trouvé pour qu'on passe du temps ensemble, donc je lui fais croire que rien ne va mais je crois que des suspicions font leur apparition dans sa tête.
— Je pense que c'est cicatrisé depuis le temps, non ? Me demande-t-elle innocemment.
— Je ne vais pas mettre de pansements ce soir, ça servirait à rien, dis-je en esquivant sa question.
Elle acquiesce pendant que je me relève, pour jeter la compresse et ranger la trousse dans son placard, que je referme à clé, puis je décide que j'ai passé assez de temps ici donc je me dirige vers la porte.
— Devon ! M'interpelle-t-elle.
Je me tourne pour la voir puis constate qu'elle est debout, à côté de son lit, elle allume la lumière et voyant que je ne réponds pas, elle continue en s'avançant.
— On peut discuter ensemble ? On connaît rien sur l'autre et je t'assure que, cohabiter avec un inconnu, c'est pas simple à vivre...
Maintenant face à moi, elle attrape ma main dans la sienne, pour me tirer jusqu'au matelas et je la laisse faire sans rechigner, je voulais tellement passer du temps avec elle, je suis heureux que ça vienne d'elle !
