D'un côté, nous avons Levana Genovese, boss et héritière de la mafia Genovese.
Ses frères l'ont lâchement abandonnés, ce qui l'a rendue totalement insensible aux émotions humaines.
De l'autre côté se trouve Jade White, cheffe du gang des Hells Angel...
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LEVANA
À peine avons-nous passé l'entrée de ma villa que je fonce en direction du sous-sol pour rejoindre Paolo et qu'il m'explique enfin la situation, je retrouve celui-ci assis sur une chaise, dans la salle positionnée juste à côté de la cellule fermée et dans lequel, il y a une vitre sans tain.
Je m'approche en faisant claquer mes talons sur le bitume, ce qui lui fait relever la tête avant de se mettre debout d'un mouvement précipité, et arrivée devant lui, j'analyse la présence humaine, à travers la vitre, qui se trouve entre les quatre murs de la cellule.
— Explique-moi vite pour que je m'occupe rapidement de ce rat, m'exprimé-je avec rapidité.
— C'est Andrea, l'un des Capo de l'Outfit, il essayait de s'infiltrer en passant au-dessus des remparts avant d'être repéré par les hommes d'Ugo, depuis il attend dans cette cellule comme vous me l'avez demandé.
Je hoche la tête en sortant de la pièce par une autre porte et laisse Paolo ouvrir la grille de la cellule dans laquelle je pénètre. Ensuite, Paolo referme la grille et reste à proximité au cas où ça dégénérerait.
Puis je m'approche hâtivement du corps nu accroché au plafond par les poignets et commence à regarder ce corps frêle recouvert de bleus et duquel part une odeur nauséabonde de saleté ainsi que d'excréments.
Je relève mes manches et approche vers moi la desserte, sur laquelle se trouve absolument tous mes objets favoris, en souriant à la vue du sang séché qui recouvre le métal de chaque instrument.
Ma main prend de l'élan avant de rencontrer la joue droite du jeune homme, ce qui a le don de le faire réagir et à la vue de ma présence ainsi que de mon chariot, celui-ci ouvre de grands yeux et se met à gigoter pour se détacher.
— Que le jeu commence ! M'exclamé-je en le regardant droit dans les yeux et la peur que j'y vois augmente l'intensité de mon sourire.
J'attrape un couteau bien aiguisé et commence à rôder autour de ma proie tel un félin en voyant de la chair fraîche. Après trois petits tours rapide, j'entre dans le vif du sujet sans attendre une minute de plus.
— Que faisais-tu sur le mur extérieur de ma propriété ?
« ... »
— Mieux vaut que tu commences à gazouiller, comme un moineau, si tu ne veux pas que je perde patience !
« ... »
— Tu l'auras voulu, dis-je avant d'enfoncer mon premier couteau dans sa cuisse droite.
Un hurlement se fait entendre dans la petite pièce et je retrouve mon sourire quand je le vois blêmir.
— On reprend. Que fais-tu ici ? Le questionné-je en prenant un second couteau dans ma main.
— C'est Tommaso qui m'a donné cette mission, répond-t-il difficilement, ce qui me fait froncer les sourcils.
