25. Chez le coiffeur

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De retour à la base, je me suis fait assaille de questions.
Que j'ai ignoré, par ailleurs.

Je monta les escaliers jusqu'à la salle de bain.
J'ai vraiment l'impression de passer mon temps là-bas, ces temps.

Mais bon, j'avais pas trop le choix, étant donné que j'étais couverte de cendres.

Je soupire en voyant mon état.
J'ai vraiment besoin d'une nouvelle coupe.

Je sors de la salle de bain, les cheveux trempés et avec un peignoir pour habit.

T/p: TOGA!! TOGA, T'ES OÙ?!

Oui, parce que quand on est dans une maison en étage, il faut crier pour se faire entendre.

Toga: QUOI?!?

T/p: MONTE!!!!

Toga: J'ARRIVE!!!

Et ça, ça arrive au moins une fois par jour, ainsi qu'une personne, qui, à la fin de la journée, avait la voix cassée pour avoir autant crié.

J'entendis des pas précipités qui m'indiquèrent qu'elle arrivait.

Toga: Quoi?

Elle me jaugea de haut en bas, avant d'esquisser un sourire taquin.

Toga: Tu sors comme ça, et t'as tout le monde à tes pieds.

Je lève les yeux au ciel pour toute réponse.

T/p: Je veux me faire une teinture.

Toga: Pour tes cheveux?

T/p: Oui.

Toga: En quelle couleur?

T/p: Je voulais essayer des mèches rouges.

Toga: Je connais un bon coiffeur. Je peux t'y emmener.

T/p: T'es sûre qu'il ne va pas appeler la police?

Elle secoue la tête de gauche à droite.

Toga: Il est neutre. Et au pire, s'il appelle la police, on est assez fortes pour les battre.

T/p: D'accord. On y va?

Je me change rapidement et suit Toga dans un coin reculé de la ruelle.

Il fallait passer derrière le petit café et ensuite descendre dans des sortes de bas-fonds.

En me voyant prendre une cigarette et l'allumer, Toga me lança un regard de reproche.

T/p: Quoi?

Toga: Il faut vraiment que tu arrêtes de fumer.

T/p: Pas tout de suite.

Toga: Pourquoi pas?

T/p: Parce que ça donne du style.

Elle lève les yeux au ciel.

Toga: Ah. On est arrivées.

L'ambiance avait changée dès l'instant où on avait posé le pied ici.
Cet endroit ressemblait à un marché noir.

La plupart des gens étaient assis par terre, sûrement dû à une gueule de bois.

Ils nous regardaient de haut en bas, et certains nous crachait aux pieds.

La vie devait être misérable, ici.
Même Toga et moi, qui n'étaient pas aisées, avaient l'air déjà en meilleure position qu'eux.

Ça Avait Toujours Été Ainsi (Dabi X Reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant