12. Lui

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Le lendemain du braquage, je me réveilla beaucoup plus tard que d'habitude.

Et, à mon arrivée dans le bar, tout les regards convergèrent vers moi.

T/p: Bonjour...? Pourquoi est-ce qu'on me regarde comme si j'étais un alien?

Dabi: Ton œil, T/p.

T/p: Hein?

Je me dirige vers le bar et prend une bouteille de vin pour voir mon reflet.

Ce n'était pas un reflet très flatteur mais je voyais clairement ce qui avait changé.

Mes pupilles étaient rouges.
Bien sûr, ça, ça n'avait pas changé.

Mais mon blanc de l'œil...
Et bah, il était pas blanc.
Il était devenu noir.

C'est stylé vous allez dire.
Mais le problème c'est que ce n'était même pas sur les deux yeux.

Le changement avait agi uniquement sur mon œil droit.

T/p: Putain... J'ai l'impression d'être Kaneki Ken..

Twice: Qui ça?

T/p: Rien, c'est un gars dans un manga.

Je soupire.

C'était probablement à cause des visions que je commençais à avoir des changements.

Qui sait ce qui m'arrivera?

Toga: Moi je trouve que ça fait un petit style.

T/p: Merci, mais non merci.

Toga: Quoi, c'est un compliment.

Je lève les yeux au ciel pour toute réponse.

T/p: Toga, t'as fais quoi de l'argent?

Toga: Quel argent?

T/p: L'argent de la banque. Tu te souviens? C'est ce qui nous a donné autant de peine.

Hayako: Tu n'es pas obligée de lui parler d'un ton aussi sec, tu sais.

Je lui lance un regard meurtrier ce qui la fit baisser les yeux.

Dabi: Ne la regarde pas comme ça, elle essaye de t'aider à être plus sociable.

T/p: Quand est-ce que j'ai dis que je voulais l'être?

Dabi: Tu ne l'as jamais dis, mais si tu faisais preuve d'un peu de bon sens, tu comprendrais que parfois, il faut savoir être plus sympa.

Je le regarde droit dans les yeux.
Je ne reconnaissais plus le Dabi duquel j'étais tombée amoureuse.

Cette fille à côté de lui qui restait accroché à son bras me rendait malade.

On sentait la tension montait dans la pièce.

Le silence s'était fait depuis un moment.

Toga: T/p, calme toi. L'argent est dans le bureau.

Bien sûr, c'était de ma faute.
C'est toujours "calme toi, T/p".
Mais c'est jamais "calme toi Dabi".
Alors qu'en réalité tout ça à eu lieu à cause d'une seule et même personne.

Je prends une grande inspiration et détourne le regard, la culpabilité et la colère se disputant.

T/p: Je vais aller faire les comptes.

Je leur adresse un sourire crispé et part au deuxième étage.

Dire que j'étais venue ici pour me sentir plus acceptée...

Ça Avait Toujours Été Ainsi (Dabi X Reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant