Ça Avait Toujours Été Ainsi (Dabi X Reader)

26. L'ombre des bas-fonds

3 heures, 34 minutes, et 18 secondes.
C'était le temps que j'avais passé dans mon bureau, à regarder mon horloge de grand-mère.

Enfin, l'horloge de Sakura.

L'ombre des bas-fonds me hantaient.
J'étais persuadée de savoir qui c'était.
Une personne censée être morte depuis un bon moment.

Une personne qui m'était complétement sortie de la tête.

Une personne qui, elle aussi, avait périt sous mes flammes quelques minutes avant elle.

Et pourtant, j'avais ce sentiment désagréable que je l'avais revu.

Je soupire.
C'était tout bonnement impossible qu'il ait survécu.
Mon imagination devait me jouer des tours.

3 minutes et 45 secondes plus tard, je me levai et decsendai les escaliers d'un pas pressé.

À 23:37, je m'apprêtais à retourner à cet endroit qui sentait le camembert datant de cent ans avant JC.

???: Où vas-tu?

Je me retourne, et vis une paire de yeux bleus glace me dévisager dans l'ombre du bar.

T/p: Prendre l'air. Seule. Je reviendrai vite.

Plusieurs informations en un coup.
C'était une technique de manipulation que mon oncle m'avait apprise, et qui m'avait beaucoup aidé quand j'étais à la rue.

Dabi: Bon, bah je viens avec toi.

T/p: Pourquoi? Je viens de te dire que j'y allais seule.

Dabi: Si tu n'es pas de retour dans vingt minutes, je viens te chercher.

Je lève les yeux au ciel et soupire.
J'ai l'impression d'être une fille de 16 ans, immature et irresponsable qui devait suivre les règles de ses parents.

T/p: Très bien.

Je sors une cigarette et l'allume.
La chaleur légèrement rafraîchissante de cette nuit d'été régnait partout.

Le soleil avait complètement disparu mais la chaleur était aussi présente qu'en temps de journée.

Je jette un coup d'œil derrière pour vérifier que Dabi ne m'avait pas suivie, et je me rendis là où j'étais il y a quelques heures, devant le salon d'Uta.

L'odeur de l'alcool était encore plus présent que dans la journée.

Je retins un haut-le-coeur, avant de me diriger vers le coin où je l'avais aperçu. Mon coeur battait à une vitesse anormale.

Je pris une grande inspiration. Il ne fallait pas me réjouir trop vite. Mon imagination avait peut-être été trop créative.

Alors que je m'avançais dans la sombre ruelle, la silhouette réapparut.

Sans prendre aucune précaution, sans vérifier la validité de ma théorie, je me lance vers cette ombre qui marchait d'un pas détaché devant moi.

T/p: Aki!!

La main que je tendais ne rencontra pas le corps chaud et réconfortant que j'attendais.

Je soupire de déception.
Bien sûr que c'est impossible.

???: Dis ma belle, c'est qui ce Aki? Oublie-le et reste avec nous, voyons!

Je me retourne vivement, faisant face à un groupe de trois gaillards qui faisaient tous au moins une tête de plus que moi.

Celui qui semblaient être leur leader étaient le plus grands, le plus gros, et surtout, le plus moche.

Ils bloquaient le passage que je voulais utiliser pour continuer mes recherches.