Ça Avait Toujours Été Ainsi (Dabi X Reader)

15. Décision?

Mes yeux se sont ouverts aussi brusquement qu'ils se sont fermés.

Des flashbacks.
Je n'ai rien fais et les visions viennent quand même me hanter d'une manière ou d'une autre.

Je soupire et me lève pour aller voir dans les toilettes mon état.

Cheveux ébourrifés et cernes entourant mes yeux.

Ces temps, les visions apparaissent quasi chaque nuit.

Et comme ce sont des souvenirs qui sont peu flatteurs, j'évite de dormir car ça me donne la chair de poule de voir à quel point les gens sont bluffés par la vie en rose et par les bons alters ou mauvais alters.

"Pretty lies, ugly truth", comme on dit.
traduction; jolis mensonges, laide vérité

Mais le plus alarmant n'était pas mon teint aussi pâle que la lune ou la fatigue qui se lisait dans mes yeux.

Vous vous souvenez quand je vous ai dis qu'un de mes deux yeux étaient devenus rouge à la Kaneki Ken?

Et bien, le deuxième y est passé aussi.

Je passe une main dans mes cheveux.

Au moins, ils sont accordés maintenant.

Un long soupire résonna dans la salle de bain.

Je sentais que ça n'allait pas être le dernier des changements.

Et je n'ai toujours pas pris de décision.

Je regarda l'horloge de ma soeur par la porte de mon bureau.

14:33.
Trois visions et deux heures de passées.

Je descend les escaliers en entendant mon ventre grogner de faim.

Je passe devant le bar en ignorant les regards de Dabi, Hayako et Toga.
Bien sûr, il fallait que Haku soit là également.

T/p: Je vais aller manger.

???: je viens avec toi.

Je me retourne vivement pour voir si j'avais bien reconnu la voix.

Dabi me regardait d'un air blazé, ne tenant pas compte d'Hayako qui s'accrochait à son bras depuis un moment en essayant, en vain, de gagner son attention.

Apparemment, il n'y avait aucun sentiments derrière tout les gémissements qu'on entendait la nuit.

J'hausse les épaules pour lui signifier que ça m'était égal.

Je pris mon pull posé sur une des chaises du bar et mit la capuche.

En marchant dans la rue, je me sentis étrangement calme.

Je me sentais bien et il y avait un sentiment de familiarité.

Dabi: T/p, il n'y a rien entre Hayako et moi.

Il s'était brusquement arrêté dans une petite ruelle calme.

Devant nous se trouvait le café dans lequel on avait l'habitude de se retrouver.

Mon coeur se serra en me souvenant de tout les moments passé dans ce petit restaurant.

On aurait dit la première fois qu'il m'avait amené ici.

Capuche sur la tête, je ne distinguais pas son beau visage.

Qu'est-ce que les sentiments peuvent être compliqués.

Malgré l'étonnement qui m'avait saisi suite à cette soudaine phrase, un soulagement inhabituel s'était emparé de moi.

T/p: Pourquoi dire ça maintenant?