• quarante-quatre •

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𝕹𝖔𝖚𝖗
FÉVRIER 2024

Reposant violemment mon portable sur mon bureau, après avoir envoyé mon message à Hakim, je grognais en plongeant mes ongles dans mes cheveux lâchés, excédée par le comportement de mon copain

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Reposant violemment mon portable sur mon bureau, après avoir envoyé mon message à Hakim, je grognais en plongeant mes ongles dans mes cheveux lâchés, excédée par le comportement de mon copain. On s'était mis d'accord lui et moi pour ne plus se cacher des choses au sujet de cette histoire avec ce gars mystérieux et, pour ne pas changer, Hakim se la jouait cavalier solo.

Surtout qu'il partait dans tous les sens sans raisonnement logique derrière, pourquoi Delgado me voudrait du mal ? Car quand j'avais appris qu'un certain Hakim Akrour était parti rendre visite à mon client en prison, j'avais frisé la crise cardiaque. Je ne savais pas pourquoi j'étais encore sur la liste du détenu, où on te prévenait de chacune de ses entrevues, sachant que je m'étais défaite de toute affiliation avec lui après sa remise de peine et ça m'avait surprise que d'apprendre mon petit-ami là-bas.

En plus, Ken m'avait appelé juste après et j'avais également été mise au courant que je devais apparemment passé l'après-midi avec Hakim. Qui plus était, ne répondait pas aux appels.

- Al- décrochais-je mollement mon téléphone de bureau, après que Célia m'ait sonné.

- Nour, y a Hakim qui vient de débarquer ici, il a l'air fou. je fronçais les sourcils. Hakim calm-

- Mais lâche-moi toi ! je grimaçais en l'entendant crier et en vérité, je n'avais pas besoin de mettre le combiné à mon oreille tellement sa voix portait fort dans les locaux.

J'espérais que mon confrère n'avait pas de rendez-vous important avec un client aujourd'hui.

- J'arrive. claquais-je en raccrochant, avant de me lever de ma chaise.

Vraiment sous tension avec le comportement d'Hakim, je soupirais un bon coup et sortais de mon bureau pour rejoindre l'accueil des locaux, où mon copain était en train de se débattre, retenu par les bras de notre vigile qui ne voulait pas le laisser passer.

- Ça y est, tu reviens à la surface ? déclarais-je froidement en dévisageant mon brun qui se calmait immédiatement en me voyant.

- Nour, Nour s'te plaît, faut que j'vois tes archives. Et toi retires tes mains avant que j'te fasse bouffer le-

- C'est bon Kevin, je m'en occupe. affirmais-je. Laisse-le, c'est mon compagnon.

Malgré son visage d'énervé et ses traits tirés, je voyais Hakim esquisser un sourire, avant que Kevin ne desserre sa prise, non sans dévisager mon copain. D'un regard, je remerciais le vigile qui jurait dans sa barbe, avant de retourner à son poste, tandis que le rappeur se massait les poignets en pestant.

- T'as de la chance qu'il ne t'ait pas fait de placage. crachais-je dans un murmure à l'intention d'Hakim qui marchait à mes côtés dans le long couloir, jusqu'à mon bureau. Putain mais il t'a pris quoi d'aller voir Delgado ?! m'exclamais-je quand on se retrouvait enfin seul à seul. Hakim, je te par-

𝘤𝘰𝘶𝘵𝘦𝘢𝘶 𝘯𝘰𝘪𝘳Où les histoires vivent. Découvrez maintenant