Danser : Bakugo

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Une période de trouble, de doute et de peine, c'est ce que Sissy traversait depuis quelque temps maintenant. Seule dans son coin, elle avait perdu de son éclat et passait son temps à broyer du noir.

Un soir, il pleuvait averse dehors et Sissy c'était enfermée dans sa chambre. Assise sur une chaise, face à la fenêtre, elle regardait la pluie tomber.
Ses lèvres s'ouvrirent pour laisser échapper un soupire, pensant à ces moments de joie avec le ciel larmoyants qui appartenaient tristement au passé.

« Sissy ! »

La porte s'ouvrit dans un fracas, Bakugo venait de faire irruption dans la chambre. La jeune femme tourna mollement la tête vers lui, le coin des lèvres tirant vers le bas.
Elle avait mauvaise mine, les cernes creusées et les yeux vitreux. Il fronça les sourcils et fondit sur elle lui attrapant brutalement la main.

« Viens avec moi ! »

Il l'entraina à travers le couloir, jusque dans le hall. Tous les autres étaient en bas, vacant à leurs occupations commune, et sous leurs regards interloqués, le jeune homme tira Sissy dehors.

« Bakugo, qu'est-ce que tu fais ? »

Leurs pieds nus rentrèrent en contact du sol froid et humide et leurs corps furent accueillit par les gouttes.

« Tu aimes danser sous la pluie, non ?, s'exclama soudain Bakugo. »

Ses cheveux tombaient sur son visage, l'expression gênée mais le regard sérieux et déterminé. Il avait tourné en boucle dans sa tête comment faire revenir son sourire et étant donné qu'il n'était pas vraiment doué pour faire dans les sentiments, il y allait au culot.
Donc, le jeune homme tendit une main vers Sissy, ses yeux rubis brillant d'un intense éclat.

« Danse avec moi. »

Elle avait les yeux ronds plutôt surprise et à ses mots son coeur fut enveloppé d'une chaleur réconfortante. Ses joues trempées par la pluie prirent une teinte rosé tandis que Bakugo se racla la gorge.
Dans un faible sourire elle accepta enfin cette main tendue et c'est ainsi que commença timidement une danse hasardeuse, sans musique et sous la pluie.

Des spectateurs apparurent aux fenêtres, aucun de leurs camarades ne perdaient une miette de cette échange maladroit et qui progressivement devenait assuré et endiablé. C'était étonnant de voir une expression aussi joviale éclairer le visage de Bakugo.
Puis il fallait admettre qu'ils étaient beaux. De leurs duo se dégageait une vive passion.

Mains dans la mains, les deux amis se faisaient tournoyer, bouger à droite, à gauche et enfin, leurs rires s'élevèrent dans la nuit.

De grand sourire aux lèvres, Sissy et Bakugo dansaient sous la pluie.

My Hero Academia OSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant