11. La Nuit Tout Les Chats Sont Gris

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"J'ai froid"

Un nouveau frisson me parcouru, un vent glacial se tapait contre ma peau encore à découvert. Je grelotta de nouveau

"J'ai vraiment, vraiment froid"

Murmurais-je en essayant progressivement de sortir de mon sommeil

Une douce chaleur m'enveloppa délicatement, un tissus chaud se colla contre mon corps froid alors que je cessait peu à peu de trembler.

J'ouvris un œil, puis un autre.

Kazutora : Ouah... Je me les caille grave... Là.

Je cligna plusieurs fois les yeux afin de m'adapter au peu de luminosité que nous offrait la nuit, Kazutora se plaignait calmement en frottant ces mains chaques côtés de ses bras avec vigueur pour se réchauffer. Dans la noirceur de la nuit, je distinguais ses cheveux ébouriffés et ses yeux encore endormis, et souria à cette vision.

Amaya : Quelle heure est il ?

Kazutora : Quelle idée de dormir là sérieux

Dans l'absence de sa réponse je chercha mon téléphone sous la veste que l'on venait de me prêter.

"26 octobre... "

Un goût amer me venait en bouche

"le combat final est pour bientôt."

Kazutora : Du coup ?

Le garçon aux cheveux noir et jaune me ramèna à la réalité.

Amaya : Il est 3h. 3h du mat. Si je rentre maintenant Taka va me buter.

Kazutora : C'est ton Daron ou quoi?

Amaya : J'veux pas avoir à me justifier. Je lui dirait que j'ai passé la nuit ailleurs.

Kazutora me lança un regard que je qualifia, malgré le peu de lumière, d'incompris.

Kazutora : Alors on décale.

Affirma-t-il en se relevant.
Je frissonna à la vue de son t-shirt noir au col évasé.

"Comment il fait pour pas geler ? On est en octobre !"

Je me leva à mon tour

Amaya : Reprend ta veste, tu va attraper froid.

Kazutora : Non.

Amaya : Hein? Ça va allez tu es juste en t/

Kazutora : Si tu me l'a rend je t'arrache les ongles.

...

"Ah ouai OK zero demi-mesure"

...

Amaya : Tu sais faire ça...?

Kazutora : Je suis très doué pour faire ça.

"Chacun ses talents..."

Kazutora : Je te montrerai si tu veux.

Amaya : Nan j'te jure ça va.

Je ramassa mes affaires et commença à suivre le garçon au tatouage de tigre qui traînait des pieds les mains dans les poches comme à son habitude. La lumière se reflétait parfois dans l'argent de sa boucle d'oreille qui flottait dans le vent.

On marcha ainsi quelques minutes lorsque des cries dechirairent le silence de la nuit.
Au loin, une dizaine individus s'en prenait à une jeune fille.
Je coura aussitôt à leurs rencontre, mes blessures encore récentes me rappellaient bien leurs présence à chaques pas que je faisais.
Sans même réfléchir, j'avais bondis afin d'écraser un violent coup de pied dans la tête d'un homme juste en face de moi.

Kazutora X OcOù les histoires vivent. Découvrez maintenant