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Partie 3 (COUP DE FOUDRE)

Le lendemain après-midi

Assise lasse, il pleuvinait dans mon cœur comme il pleuvinait dans le quartier
Un grand vide grondait
Brûlant chaque parcelle d'espoir sans épargner

L'amour m'avait volé en une seconde
Pour me faire voguer comme un vaisseau sur l'onde
Alors que l'inconnu n'avait laisser aucune trace
Que ce baiser à son audace

Mon téléphone sonna
Le temps transforma
Numéro inconnu
Étrangement, c'était lui

- Comment connaissez-vous mon nom?
Et ou avez-vous trouvé mon numéro?
- Rien ne peut être cacher aux héros
Rassurez-vous, j'ai hérité ce don.

Puis, il s'était mis à me caresser dans le silence habillé de ses mots
Ses mots qui balancèrent, accordés par ce souffle qui nourrissait sa voix
Sa voix effilocha les maux avec son écriture sans os
Sans os, il cria la détente pour que danse mon cœur froid

Il me caressa, édulcorant mon âme abyssale
Âme abyssale en habit sale et submergée d'eau cannibale
Cannibale ou cruelle, les mots avait eu du potentiel
Du potentiel car ils me conduissaient dans un magique ciel

- Je vous aime bébé.
Mon bas-ventre devint brûlant comme un volcan
- Vous dites n'importe quoi. Soufflai-je mirant le blême du coucher
Aimer une inconnue et l'appeler comme ça, c'est aberrant.

- Vous n'êtes pas une inconnue
À la minute ou j'ai vous ai vu
Permettez-moi de vous tutoyer
Saches que... je t'aime bébé.

Amour FluvialOù les histoires vivent. Découvrez maintenant