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Nous venions d'entrer dans un bar non loin de nos maisons, nous choisîmes une table et nous nous assîmes l'un en face de l'autre.

Ça faisais déjà quelques mois que nous nous connaissions, mais c'était comme si cela faisait des années. Nous étions de bons amis, enfin... jusqu'à ce que je commençais à ressentir ce que je n'aurais jamais dû ressentir pour lui.

- On est venu ici pour discuter alors, commençons. Dis-je froidement cachant mes vrais sentiments .

Ça faisait une semaine qu'on ne se parlait plus, je ne voulais pas continuer cette relation amicale. Je voulais lui dire ce que je ressens, mais je me posais un tas de question: Est-ce que lui il m'aime? Comme une amie? Copine? Est-il déjà attiré par quelqu'un d'autre? De toute façon, il ne m'en a jamais parler.

- Pourquoi t'es si pressée? Je vais commander des boissons.

Quand il était venu ce soir chez moi, j'étais très contente de le voir, même si je ne le démontrais pas assez. Je ne supportais pas d'être aussi loin de lui, j'avais failli perdre la tête tellement il m'avais manqué. Il voulait qu'on ait une conversation sérieuse, à propos de quoi? De notre relation? Il m'avait amené dans ce lieu, étant donner que c'était proche de chez moi et comme ça, je pourrais rentrer à l'heure convenable et ne pas irriter ma mère.

- Tu veux quoi? Me demanda-t-il en se levant.

Il était beau, barbu avec son teint basané, les tresses de ses cheveux frisés lui tombaient sur la nuque, de ses yeux noir, il me scruta.

- Reina? Insista-t-il maintenant debout devant moi.

Ses lèvres on l'air hyper sensuelles, mon cœur bat la chamade à l'envie de l'embrasser.

- T'as quoi à m'observer ainsi? On dirait c'est la première fois tu me vois. T'as envie que je t'embrasse c'est ça. Dit-il en souriant ce qui le rend séduisantissime.

- Toi et tes blagues. Prend-moi de l'eau. Lui repondis-je finalement.

- Juste ça, même pas une bière? Demande-t-il avec un air surpris.

D'habitude, j'en prends toujours une quand je viens ici, mais là, je n'en avais pas envie. Où plutôt, je voulais continuer à avoir ma tête sur mes épaules.

- Tu veux me saouler?

- Aïe! T'as les nerfs. Se moque-t-il, se dirigeant vers le comptoir.

Après quelques minutes, il revint avec une bouteille d'eau gelé ainsi que deux bières dans un panier. Il le deposa sur la table ronde et se rassit à sa place.

Il prit une bière et l'ouvrit avant de boire une grosse gorgée.

- Tiens ton eau.

- Merci Rey.

- Reina je veux être direct avec toi, pourquoi tu m'évites? Me demanda-t-il.

On s'appellait toujours comme ça, ça devint une habitude.

- Je ne t'évite pas. Mentis-je.

- Et tu te fâches pour un rien et ne me parle plus, alors que tu sais je ne supporte pas d'être aussi loin de toi surtout pendant aussi longtemps reina. Qu'est-ce qui se passe? Je viens chez toi, je ne te trouve pas, tu ignores mes appels et messages. Tu es ma meilleure amie soit honnête avec moi.

Je sentis mon cœur s'arracher, entendant cette dernière phrase.

- Je vais être honnête avec toi, je ne veux plus qu'on soit ami. Avouai-je d'un ton qui paraissait calme, mais je sentais mon cœur tourbilloner en moi.

- Pourquoi? Je veux entendre les raisons? T'ai-je fais quelque chose de mal?

- Non, c'est... Tentai-je d'expliquer.

- Ecoute reina, je vais te dire moi aussi je ne veux plus qu'on soit ami...

- Comment ça?

Je ne comprenais pas pourquoi il m'avais dit ça.

- Je suis tombé amoureux de toi reina et je veux être plus que ton simple ami. Je t'aime. Si...si ce n'est pas réciproque, restons ami, ne rompt pas notre relation s'il te plaît.

Je ne m'y attendais vraiment pas. Alors, ça voudrais dire... Bordel! Je bus un peu d'eau.

- Tu es...t'es vraiment...Balbutiai-je d'un air interrogateur.

Il me regarda dans les yeux, je me sentis presque hors de contrôle.

- Oui, je t'aime reina. Me répéta-t-il presqu'en chuchotant. Tu ne ressens pas la même chose?

Dois-je lui dire?

- Non. Lancai-je d'un ton presque rassurant. Ce que je ressens, c'est un sentiment bizarre qui me chambourne à chaque fois que t'es près de moi. Et...pour toi...

Pour toi

Pour toi, je serais une reine
Et régner à tes côtés
Le royaume de mon âme
Te veux toi, toi mon prince consort

Pour toi, je serais infirmière
Et soigner tes blessures jadis
Remettre ton cœur brisé en état
Et te faire sentir mon amour pérenne

Pour toi, je serais cuisinière
Et te nourrir de ma présence
T'énivrer de mes jus mielleux
Si exubérant à l'envie

Pour toi, je serais tout
Une maîtresse, mathématicienne
Soumise érudite, et cetera
Résolvant tes hics et t'écrivant tout mon amour

***

Je m'approchai plus près de son visage:

- Je t'aime rey. Lui dis-je enfin.

- Je le savais! Lanca-t-il presque inaudible en déposant sa bière.

- Tu ments. Dis-je en souriant.

- C'est vrai, avec toi on ne sais jamais. Je suis fou de toi reina. Chuchota-t-il tendrement cherchant mes lèvres.

On s'embrassa passionnément en ignorant les gens qui nous regardaient. C'était presque comme dans un film, mais plutôt bien réel.

Amour FluvialOù les histoires vivent. Découvrez maintenant