As de cœur - Chishiya - Alice In Borderland

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Je ne sais pas quoi faire, je suis tétanisé par son regard. Mais je ne peux pas le quitter. A ce moment j'ai cette envie incontestable mais surtout détestable de poser mes lèvres sur les siens, cette envie qui me démange depuis maintenant plusieurs secondes disparaît lorsqu'il se pose à côté de moi. Sans pour autant me quitter du regard. Il a une mèche de cheveux dans sa main.

Je prends une grande inspiration, ce moment me met dans un grand inconfort qui est de plus en plus insoutenable.

_ Je voulais te remercier pour les vêtements.

_ Oh mais de rien. Tu ne pueras pas comme ça.

Moi qui pensais qu'il allait se cantonner à sa première phrase évidement il a fallu qu'il en rajoute. Je n'ai pas le temps de lui répondre que mon ventre se met à crier famine.

_ Si tu veux on peut aller se chercher un plat à manger, il y a une petite épicerie à côté.

J'acquiesce et me lève du lit.

_ Je t'attend dehors.

Je suis sortie de la chambre sans lui laisser le temps de rétorquer quoi que ce soit. Je me laisse glisser contre le mur à côté de la porte de sa chambre. Comment un bougre pareil peut avec un corps parfait. Je n'ai pas le temps de penser plus longtemps que la porte de sa chambre s'ouvre. Il porte la même tenue que moi, je vois qu'il ne s'est pas foulé pour trouver la tenue, il a pas été chercher plus loin que le bout de son nez.

_ On y va !

_ Je te suis.

On est sorti de l'hôtel pour se rendre dans l'épicerie qui se trouve sur en face du bâtiment ou nous longeons actuellement. La porte du magasin est ouverte, je suis Chishiya qui rentre à l'intérieur de celui-ci. Je n'ai pas le temps de mettre un pied qu'une odeur vient me barrer l'estomac. Une odeur de pourris, les fruits et légumes sont en train de pourrir, étalé sur les étals. Je me retiens de vomir, et avance dans le magasin cherchant Chishiya du regard. Il ne m'a pas attendu. Je prends un panier dans l'entrée et commence à faire mes petites courses.

Immédiatement, je me suis rendu dans le rayon des gâteaux, mon péché mignon, j'attrape les boîte de Pocky Strawberry restante ainsi que les Pocky Blueberry, c'est gout sont pour moi les meilleurs, bon pour le cerveau mais moins bon pour le corps. Je ne regarde pas ce que je prends et remplis le panier à ras bord, après tout on ne sait pas encore combien de temps on va devoir rester ici. Alors autant se faire plaisir. Je retrouve Chishiya dans un rayon de vêtements. Il est en train de regarder une veste blanche, c'est vrai que l'ancienne veste qu'il avait me manque aussi, elle lui allait à ravir encore plus quand elle était entrouverte et qu'il ne portait rien en dessous.

Je secoue la tête.

Rina arrête de penser à ça. Tu sais très bien qu'il ne peut pas y avoir de relation saine ici c'est comme ça.

_ Oh tu es là, je ne t'avais pas vu.

_ Je vois que tu aimes beaucoup la veste, comment tu la regardes.

_ Ecoute c'est gratuit et tout ce qui est gratuit m'intéresse.

J'ai tout bonnement rigolé à ce qu'il vient de dire.

_ Un problème peut-être.

_ Tu es si franc c'est étrange même si c'est toi.

_ Tu en veux une ?

Je l'ai regardé fronçant les sourcils, j'en veux une ? Une de quoi ?

_ Une veste bien sûr.

Oh purée, je n'ai pas du tout pensé à ça, je m'approche de l'homme pour regarder un peu mieux cette veste.

_ On merci, le jaune n'est pas très beau. J'aurais préféré ta veste d'avant.

_ Elle était pas mal, mais elle a brûlé avec la plage.

_ C'est triste.

_ C'est une veste que je possède dans le monde réel.

_ Donc quand on sortira d'ici tu l'auras toujours.

_ Possiblement.

Il a tourné les talons et s'est dirigé vers la sortie.

_ Attends Chishiya !

Il fait passer sa veste derrière lui et l'enfile, il se retourne et s'arrête à l'extérieur du magasin tenant la porte de son pied, je me précipite pour sortir, il lâche la porte devant mon nez et se casse.

Non mais il est sérieux.

Rina prend une inspiration, prend sur toi tu lui rendras l'appareil lors d'un jeu, la vengeance est un plat qui se mange froid mais qui est encore plus délicieux quand il est chauffé. J'ouvrais la porte difficilement, elle est lourde.

Je vois le blond qui rentre dans l'hôtel, je le suis, il m'ignore totalement. Il se tourne une nouvelle fois vers moi.

_ Tu pourrais pas bouger ton cul.

_ Va te faire foutre.

Je n'ai pas le temps de prononcer son prénom qu'il lâche la porte. C'est vraiment un connard de naissance. Je tire la porte regardant à droite, à gauche mais il n'est pas là, il n'est pas capable de m'attendre pour manger, bien. J'ouvre la porte de la cage d'escalier et découvre le blondinet assis sur les premières marches me regardant.

_ Ce n'est pas trop tôt. J'ai faim moi.

_ Pardon ? Tu ne portes rien et tu crois que tu vas manger ?

_ Roh c'est bon.

_ Tu es vraiment un enculé, même pas une once de gentillesse.

_ Y a pas écrit gentlemen sur mon front.

_ Non y a écrit connard.

Je monte les marches suivi de l'homme j'ai pas envie de l'emmener dans ma chambre alors je me dirige vers la sienne. J'ouvre la porte qui n'est pas verrouillée. Je rentre suivi du blond. Je m'installe sur son lit et retourne le panier de course sur son lit. Je récupère une petite boîte en carton, a l'intérieur se trouvait ce qu'on nomme des culottes de règle. Je préfère prévoir de me retrouver dans une situation bien inconfortable. Je pose la boîte sur la table de chevet à côté du lit.

Il est entré et s'est installé sur le lit. Pas un mot.