As de cœur - Chishiya - Alice In Borderland

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PDV CHISHIYA

Je sais que je ne suis pas dans la meilleure des positions actuellement mais je ne peux rien y faire, je me suis foutu dans la merde tout seul, alors je dois m'en sortir. Je regarde la femme partir. Elle a une démarche des plus étrange, elle semble souffrir encore de son ancienne blessure mais je ne peux y faire. 

Je décide donc de me rendre dans la réserve m'installant sur l'un des banc. 

Je dois réfléchir à mon plan d'action. Mes pensées sont interrompu par Matsushita qui descend et prend un paquet de gâteau. Je décide de me lever et de m'approcher de lui, je dois trouver une technique d'approche. Il a prit un paquet de gâteau blanc.

_ Ils sont super bon ces gâteaux.

Je vois qu'il ne réagit pas donc je continue

_ ça te dérangerais de me dire ma couleur. 

Il me regarde sans dire un mot puis passe devant moi la tête haute. Quel enculé. Mais je sais comment l'arrêter dans sa marche. 

_ Oh faite. Ton partenaire, il est connu pour avoir commis des meurtres. 

Bingo, il s'arrête et se tourne vers moi, il a une regard étonné. Il ne le savait donc pas.

_ Quoi ?

_ Je l'ai vu dans les journaux. Sunato Banda. Il a tué 4 femmes sauvagement. Il a été jugé et condamné à la peine de mort. 

_ C'est faux, je ne te crois pas. 

_ Non, je te jure.

_ Et a mon avis c'est lui le valet de coeur. Il ne reste que 6 joueurs et a mon avis le valet va devenir agressif. On ferai mieux de ce donner notre couleur. Tu es dans une bonne position, le valet te fait confiance, tu peux lui dire ce que tu veux, tu es le seul qui peut lui mentir et donc le seul qui peut mettre fin au jeu. 

Il ne me fait pas confiance. 

_ Tu ne veux toujours pas me faire confiance. Mais pourtant tu peux facilement vérifier avec moi si ce que Banda t'a dit. 

_ Tu crois vraiment que je serais assez bête pour te faire confiance. 

Non, évidemment mais bête pour tomber dans mon piège oui. 

_ Tu n'es pas obligé, mais c'est mieux d'avoir plusieurs option de raison Je jure de toujours te dire la vérité et le fait que Banda est un meurtrier c'est la vérité. 

Il se tourne vers moi. 

_ Je n'ai pas confiance en toi. 

_ C'est très bien on va attendre le prochain tour et on savoir qui avait raison, ta couleur c'est le pique. Je me suis tourné. Tu peux me dire la mienne dis-je les bras croisé. 

Mais il ne me répond pas et laisse un silence. 

_ Allez quoi, je t'ai donné la tienne. 

_ Je n'ai jamais accepté aucun deal. 

Il ne m'a pas donné ma couleur et il est partie me laissant seul sans aucune réponse, enfin si avec un début de réponse plutôt. 

_ La tienne c'est coeur, dit-il avant de quitter la pièce. 

***

C'est au tour de Kotoko de descendre prendre de quoi manger, elle finit par se diriger vers les mêmes biscuit que Matsushita, étrange. Elle, elle prend un paquet noir. J'apparais sans la prévenir. 

_ On est plus que 5 et malheureusement j'ai perdu mon partenaire. 

Elle ne prend même pas la peine de me répondre et commence à partir, je la suis du regard pour venir par croiser celui de Rina, elle se retient de rigoler en voyant les efforts de je fais pour qu'on me communique ma putain de couleur.

_ J'ai demandé a Masushita, mais il refuse de me faire confiance alors je crois qu'il m'a menti.Et toi tu me donnes l'impression d'être quelqu'un d'honnête. Ai-je raison ? Voudrais-tu me donner ma couleur en échange je te promet que moi je serais tout aussi honnête et que je te dirais la tienne. J'ai remarqué que tu étais fasciné par ce Yaba, je ne comprend pas ce type ce comporte comme un escroc. Je vais te dire ta couleur, c'est le coeur. 

Je passe devant elle avant de continuer. 

_ Et la mienne c'est le trèfle, non. 

Mais elle ne me répond pas et par sans se retourné. Ce n'est donc ni le trèfle ni le coeur. Je suis soit le pique soit le carreau.

_ Tu pourrais me le dire connasse, m'exclamais-je. 

_ Tu sais que c'est pas comme ça que tu vas t'en sortir vivant.

_ Tu m'emmerde, d'accord, tu sais quoi, je ne vais même pas te demander ton aide. Mais uniquement trouver moi même. 

_ Comme tu veux Chishiya. 

Je sais que je me suis mis dans un bourbier mais je ne peux pas faire autrement. Je ne veux pas qu'elle se sente pousser des ailles d'avoir ma vie entre ses mains. 

Je décide de quitter la pièce. Nous allons devoir nous rendre dans les cellules afin d'annoncer notre couleur. J'ai une chance sur deux. La porte de la cellule se referme derrière moi.

_ Masushita et Kotoko m'ont menti. Je suis soit carreau, soit pique, je vais devoir suivre mon instinct. 

"Veuillez donner votre réponse"

_ Carreau, m'exclamais-je. 

Les secondes passent et rien ne se passe, je suis toujours, en vie. Une porte s'ouvre laissant sortir l'une des personnes encore un vie, puis un rire s'entend. Je sors de la pièce et découvre Masushita. Il me regarde surpris. 

_ Ce n'étais pas difficile de comprendre que tu étais le valet de coeur. 

_ Comment tu a fait ?

_ Malheureusement pour toi, je t'ai vu, tu as fait équipe avec Banda le meurtrier. Même si tu adhérais au discours de Banda, il n'est pas possible qu'une personne se soumette à un étranger en aussi peu de temps et c'est ce que tu as voulu faire croire. 

D'autre serrure ce débloque laissant sortir Yaba et Banda.

_ Très peu de gens ce rapprocherais de quelqu'un comme moi, s'exclame Banda. Et qui s'essaierait de me tuer en plus de ça, s'il le faisait ce serait pour préparer quelque chose de stupide ou tout simplement parce que c'est un psychopathe.

Matsushita commence a accusé Banda d'être le valet de coeur. Mais Yaba vient le contredire pour finalement m'accuser, mais je ne me laisse pas démonter.

_ Je vous voyais ensemble à la cafétéria avec Kotoko, et à chaque fois vous preniez le même genre de gâteau qui avait 4 couleurs d'emballage différent, étrangement comme les 4 couleurs, en prenant une couleur vous indiquiez à l'autre sa couleur. Vous pensiez contrôler l'autre.

Je me suis arrêter là et j'ai laissé Matsushita à Banda et Yaba. Je n'ai pas vu Rina, elle ne m'a pas l'air d'être sorti de sa cellule, pourtant un porte et bel et bien resté ouverte. Je m'approche doucement de celle-ci, la jeune femme est assise sur le sol, le regard vide.