As de cœur - Chishiya - Alice In Borderland

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La position que j'arbore n'est en aucun cas confortable, Je sentais que ma tête est en contact avec quelque chose qui est très peu douillet.Les secousses de la bâtisse dans laquelle je suis me donne envie de vomir.  J’ouvre les yeux afin de me situer. Je suis dans la voiture qui nous a amené au jeu. Je suis donc encore en vie. Et la seule personne qui a pu me sauver c’était Chishiya, mais pourquoi faire ça. Au final il aurait pu y rester a cause de moi, j’aurais pu comprendre qu’il parte sans moi. 

_ C’est pas trop tôt. 

Mon regard se pose sur la personne qui vient de parler, je comprends que ma tête est posé sur l’épaule de Chishiya, je la retire immédiatement. Mes yeux se posent sur son visage, il a un fin sourire au coin des lèvres, il m’agace vraiment. 

_ Tu pouvais rester, tu n’aurais pas à payer plus chère. 

_ Qu’est ce qui sait passé. 

Kuina c’est retourner pour m’adresser la parole. 

_ Tu lâchement voulu rester mourir dans la prison, heureusement pour toi Chishiya t’a poussé dans le conduit avant que la pièce ne prenne feu. 

Elle allait continuer sa phrase mais Chishiya fit un mouvement de tête et elle se stoppa. Je regarde le blond, je suis intrigué par sa façon de faire pourquoi lui avait-il envoyé un regard qui lui disait de se taire. 

Je le regarde, son visage est fermé. Il regarde par la fenêtre, je m’interroge mais je vois bien que ce n’est pas le moment de lui parler. 

La voiture a pilé s’arrêtant. 

_ Une clinique, je vais pouvoir m’occuper de toi. 

C’est Ann qui venait de parler, s’occuper de moi? La douleur me fit me souvenir que j’avais rouvert ma putain de plaie. C’était vraiment un boulet à leur pied. 

_ Kuina et Chishiya si vous voulez rentrer à la plage vous pouvez. 

_ Je vais rester, si tu as besoin de moi pour quoi que ce soit. 

Le faux blond avait levé les sourcils, d’accord ça le fit chier de rester. 

_ Tu sais Chishiya si ça te fait chier de rester, je ne te l’oblige pas. Je suis sorti de la voiture sans regarder cet homme. Il m’insupporte. 

_ A ce tarif là, il ne fallait pas me sauver. Avais-je lâché entre mes dents. 

Il me met vraiment en rogne. 

_ Je note la prochaine fois je te laisse crever. 

_ Merci comme ça je ne verrais plus ta gueule

_ On se calme les amoureux. 

_ Ferme la Kuina, avions nous prononcé en même temps avec le faux blond. 

Je marchais difficilement, la douleur était présente mais relativement supportable. Malheureusement je ne regardais pas où j'allais et devant moi il y avait un trottoir, mon pied ne se levait pas assez haut et je trébuchais sur celui-ci m'étalant sur le sol. 

_ Putain, qui a foutu un trotoir là !

Un rire, non trois rires, ils sont tous en train de se foutre de ma gueule ? Sérieusement, personne ne m’aide à me relever, je me relève seule tant bien que mal et envoi un regard noir au deux femmes qui se tiennent le ventre de rire. C’est vraiment pas drôle je me suis fait mal en plus.

_ Allez tous vous faire foutre dis-je avant de continuer mon chemin vers la clinique. 

Elle était abandonnée comme la quasi-totalité des bâtiments de ce monde. Mais le lieu était extrêmement bien conservé. Je sentais le regard pensant de quelqu’un sur moi, ça ne pouvait être que celui de Chishiya. Aussi détestable que lui.