Une maladie addictive.

1.Maddy

— Ça te plaît bébé?

— Non attends... continue, tu ne t'arrêtes surtout pas.

— Comme ça ?

Sa bouche perdu dans mon intimité depuis quelques secondes seulement, sa langue remuant entre mes lèvres. Une main caressant sauvagement mon dos, l'autre malaxant durement mon fessier droit. Le garçon fait tout pour m'exciter. Ma main tient fermement sa tête. Je ne veux pas que ça s'arrête. Il glisse une de ses mains entre mes cuisses puis enfonce d'un coup deux doigts dans ma chair bien mouillée. Je suis prête à le recevoir, mais je ne veux pas qu'il se redresse. Je sais que si j'abandonne, je pourrais dire au revoir au bel orgasme que je désire éperdument.

— Continue, surtout tu n'arrêtes pas.

Je retiens plus fermement sa tête, refusant qu'il ouvre la bouche pour me répondre. Cela casserait tout le plaisir en moi. Sa langue bouge de plus en plus avidement. Ses doigts plongent encore plus en profondeur. Mon bas ventre commence à peine à se réveiller. Mais je n'ai plus le temps, il faut faire vite.

D'un bon, je le soulève, enfonce ma langue dans sa bouche, et le rapproche vers moi.

Sans m'écarter, je défais sa ceinture, déboutonne son pantalon et le fait glisser directement vers le sol. J'écarte un peu plus les cuisses, un léger frisson me parcourt quand ma peau entre en contact avec la froideur du lavabo. La respiration du gars devient allaitante quand je prends son membre bien dure dans ma main et le caresse. Je veux qu'il soit le plus dur et gros qu'il puisse être. Je veux être comblé jusqu'au dernier millimètre. Que mon orifice vaginal soit bouchonné, ainsi qu' un fil et une aiguille ne puissent se faufiler à l'intérieur.

— Arg... Tu sais que tu es super bandante comme nana toi !?

Je lâche son sexe pour prendre un préservatif dans ma poche arrière. Je l'ouvre puis le fait rouler sur sa virilité. Je l'approche de ma féminité et me caresse avec. J'adore la sensation de mon clitoris gonflant pendant les préliminaires. C'est l'une de mes parties préférées du sexe a deux.

Voilà que mon vagin sécrète de nouveau son liquide visqueux. Mes yeux sont encore fixés sur l'entrejambe de monsieur. J'adore regarder l'objet qui me procure ces effets, là. Notamment des bites bien dures à l'entrée de mon vagin. Je relève la tête pour croiser son regard.

— Prends moi, je murmure au creux de son oreille.

Sans plus attendre. Il s'emboîte en moi. Il n'attend pas que je m'habitue à sa grosseur. Il fonce avec ses vas-et-vient, ma douleur ne lui pose aucun problème et c'est ça que j'aime quand je baise avec des inconnus. Ils viennent chasser pour leur plaisir. Pour prendre leur pied. Ils se fichent carrément de si leur partenaire du moment le prend en retour. Et c'est ce qui m'excite, c'est ça qui m'emmène jusqu'à l'extase. C'est ce qui m'anime. Me comble.

— Ohh oui... arg... si ma copine pouvait être comme toi...

C'est typique les phrases qu'on me sort en pleine jouissance. J'en ai l'habitude. A vrai dire, je le vois comme un compliment à présent. Et puis je les comprends, jamais mon copain ne me procurera ce dont j'ai envie. besoin.

— Gémis pour moi bébé... dit-il en pleine extase.

— Oh non... dis-je dans un souffle. On n' a pas terminé.

Je refuse que le plaisir se stop maintenant. Il nous reste encore un peu de temps, et je compte bien prendre mon pied avec lui ! Je le pousse et le dégage de mon emprise, il trébuche à cause de son pantalon puis tombe sur le cul, à même le sol. Beurk.

Son regard est perdu. Il me scrute pour comprendre mon intention mais je ne lui laisse pas le temps. Je saute de l'évier et cours m'asseoir en califourchon sur lui. Je décale mes cheveux et plaque sa tête dans mon cou. Je veux qu'il le suce, le lèche. Comme par magie, c'est ce qu'il fait. Je prends une de ses mains et l'emmène vers ma fleur.