chapitres 5

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Ils entraient et la cérémonie se déroula rapidement. Après cela, ils prirent un verre de champagne avec leurs invités qui les félicitèrent. Certains, taquins, commentaient la tenue de la jeune femme. Qui ria avec eux. Comme ci cela ne la touchait pas. Vint le moment de danser, Lamar prit la main de la jeune femme et se mit à danser avec elle.

Lamar : Pourquoi souriez-vous toujours ?

Elle fut surprise de la question.

Soléa : Pourquoi pas ?

Lamar : Je vous ai ridiculisé, et vous vous souriez , ce n’est pas normal.

Soléa : Le ridicule ne tue pas. Et puis, quel serait l’utilité de vous combattre. Je ne gagnerais pas et cela serait une perte de temps.

Il souffla et ils finirent leur danse silencieusement.
Le soir arriva rapidement. Lamar avait décidé de partir dans les îles pour leur fausse lune de miel. La presse devait y croire. Et Orion aussi, il était déçu de son fils et ne s’était pas gêner de lui dire. Dans le jet privé, Soléa remarqua que Lamar était nerveux, il la regarda comme si il allait lui sauter dessus.

Soléa : Quelque chose ne va pas ?

Lamar : Par votre faute oui !

Soléa : Qu’est-ce que j’ai encore fait ?

Lamar : Léna devait venir avec nous et elle a décidé de refuser !

Soléa : J’en suis navrée pour vous.

Elle plongea ses yeux dans son livre. Il lui prit des mains violemment, elle en sursauta.

Lamar : Que lui avez-vous dit !

Soléa : Rien.

Lamar : Vous mentez.

Solea le regarda et pour la première fois, il la vit froncé des sourcils.

Soléa : Je ne lui ai absolument rien dit ! Mais peut-être qu’elle n’approuve pas votre comportement avec moi voila tout.

Lamar : Vous plaisantez !

Soléa : Ai-je l’air de plaisanter ?Vous ne comprenez rien aux femmes. 

Il fut étonné de sa phrase.

Lamar : Dans ce cas là. Éduquez-moi ?

Elle soupira et le regarda.

Soléa : Vous épousez une femme que vous détestez. Vous aimez une femme que vous ne pouvez avoir. Une femme qui elle-même est gentille avec moi, ce qui est étrange, avouez le. Pourquoi serait-elle venu ? Elle aurait probablement voulu être la mariée et être à sa lune de miel. Votre femme est blessée voilà tout.

Soléa reprit son livre et le feuilleta. Il fut presque choqué de ce qu’elle lui avait dit. Surtout qu’elle ne savait pas que Léna n’était pas sa femme mais sa meilleure amie. Il lui avait demandé de jouer la comédie. De faire semblant qu’ils étaient en couple pour que Soléa sache où était sa place. Il faudrait vraiment qu’il lui parle pour savoir ce qu’il se passe. Il l’aimait comme une sœur. Elle avait était là pour lui dans ses pires moments.
Ils arrivèrent à l’hôtel après quelques heures de vol. Soléa avait sa propre chambre et lui également. Elle prit sa valise seule et bien sûr, il ne l’aida pas. Il était toujours aussi froid avec elle. Il savait qu’il n’y avait aucune raison. De toute façon, il était comme ça avec tout le monde. Il savait que le problème venait de lui, mais il ne pouvait s’empêcher de la détester. Et puis, au fond, elle devait profiter de sa situation. N’était-elle pas pauvre à la base ? Pourquoi tout le monde l’adorait ? Elle n’avait aucun caractère et se laissait marcher sur les pieds sans rien dire.
Soléa avait pris une douche et s’était habillé d’une petite robe à fleur. Elle entendit frapper à sa porte, elle n’eut le temps de dire quelque chose que Lamar entra dans la chambre. Il avait changé de tenue. Il portait un bas de costard et un t-shirt blanc qui moulait parfaitement ses pectoraux.

Lamar : Je voulais vous prévenir que je dînerais sans vous ce soir.

Soléa : Ah bon ?

Lamar :Nous sommes mariés mais ça ne veut pas dire que nous devons être ensemble.

Soléa : Bien sûr cela va de soit.

Il fit quelques pas pour sortir et se retourna. Elle avait un sourire.

Lamar : Vous êtes tellement faible.

Elle fut tellement étonnée par sa phrase que son sourire retomba.

Soléa : Pardon ?

Lamar : Regardez-vous ! Les gens se moquent de vous, je vous traite mal et vous… Vous ne dites rien et vous souriez bêtement.

Soléa : Je n’appelle pas cela de la faiblesse. Mais si c’est ce que vous pensez et que cela vous rend heureux, j’en suis ravie pour vous.
Il fut décontenancé par sa réponse.

Elle ajouta :

Soléa : Je vous souhaite tout de même une bonne soirée.

Elle se retourna et se dirigea vers la baie vitrée.
Il fut si choqué par sa réponse qu’il ne put rien faire de sa soirée.

La vie ne tient qu'à un filOù les histoires vivent. Découvrez maintenant