chapitres 6

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Le lendemain matin, il vint dans sa chambre et elle n’y était pas. Cela l’énerva, il la chercha partout. Un maître d’hôtel lui dit qu’elle était sur la plage. Il la rejoint et la vit allongé sur une serviette en maillot de bain une pièce bleu. Son sang ne fit qu’un tour. Il s’approcha nerveusement d’elle.
Soléa sentit une ombre, elle ouvrit les yeux et le vit. Toujours le même regard, toujours cette froideur cette haine.

Soléa : Qu’est-ce que j’ai fait encore ?

Il fut surprit par sa phrase, mais ne décollera pas.

Lamar : Levez-vous !

Elle le fit et se retrouva face à lui. Il était bien plus grand qu’elle. Mais il ne put s’empêcher de regarder son corps.

Lamar : Mettez votre serviette sur votre corps.

Soléa : Excusez-moi ?

Il prit la serviette et l’enroula dedans.

Lamar : Personne n’a à voir votre corps.

Elle se recula.

Soléa : Mais ça va pas bien vous. Est-ce que je viens vous déranger moi ?

Lamar : Vous me dérangez depuis que vous êtes entré dans ma vie.

Elle enleva ses lunettes de soleil et le regarda droit dans les yeux.

Soléa : Dites-moi, à part de la haine et de l’animosité quelque chose d’autre vous anime ?

Lamar s’approcha encore plus d’elle.

Lamar : Ne me mettez pas en colère.

Elle lui sourit, le contourna et partit.
Il serra les poings. Il allait devenir fou. Non en réalité il l’était déjà. Et peu importe ce qu’elle faisait il avait de la colère. De plus, elle commençait à lui répondre et il était hors de question de laisser passer cela. Il devait lui faire comprendre qu’il avait le total pouvoir. Il lui imposa un dîner avec des connaissances qui étaient également sur place. Elle s’assied et leur sourit.

Lamar : Voici Céline et sa cousine Marie. Et un vieil ami Paul.

Elle leur sourit tour à tour.

Solea : Je suis ravie de vous rencontrer.

Paul : Et nous donc. Nous mourions d’envie de connaître la personne qui a réussi à attraper le cœur de notre ami.

Solea prit sa serviette et la posa sur ses genoux.
Lamar discuta calmement avec ses amis, elle fut étonnée de son visage décontracté. Lui qui était si nerveux habituellement. Il avait presque un visage doux.
Il s’approcha de son oreille et lui murmura.

Lamar : Arrêtez de me regarder comme ça.

Son ton était sec. Elle baissa les yeux. Lamar avait dû mal avec son regard. Ses yeux pouvait transparaître de la fragilité. Il n’aimait pas cela.

Solea : Pardon.

Elle prit son verre de vin et but une gorgée. Elle ignorait que son regard le perturbait.

Céline : Faisons un tennis demain. Ça sera génial.

Marie se leva, elle s’excusa et partit. Elle les laissa finir leur dîner et préféra se reposer.

Paul : Excellente idée. Je vais ridiculiser notre couple d’amoureux.

Elle l’entendit rire pour la première fois.

Lamar : Ni compte pas trop. Tu sais que je joue depuis des années.

Paul : Peut-être mais jouer seul et en couple c’est différent.

Lamar : Je n’ai jamais perdu de toute ma vie.

Paul : Il faut une première fois à tout.

Solea : Je ne sais pas jouer.
Elle sourit à Paul.

Paul : Comme je viens de le dire, il faut une première fois à tout.

Elle posa son verre sur la table.

Soléa : Je ne fais jamais de sport. Et puis, je ferais perdre mon mari et je le souhaite pas.

Lamar trouva bizarre qu’elle l’appelle son mari. Il n’appréciait pas le frisson qui le parcouru d’ailleurs.

Lamar : Vous ne me ferez pas perdre de tout façon.

Céline : Elle n’a pas intérêt.

Elle lui sourit et s’approcha de la table.

Céline : Il sera d’une humeur de chacal.

Soléa : En a-t-il déjà été autrement ?

Elle avait dit cette phrase à voix haute et le regretta sur le champ. Tout le monde la regardait et Paul se mit à rire à gorge déployée.

Paul : Au moins, ta femme la reconnu et a accepté de t’épouser malgré ton sale caractère.

Lamar avait un regard si noir qu’il aurait pu faire peur à n’importe quelle personne armée de courage.
Elle baisa les yeux et savait qu’elle serait réprimander pour cela. Mais bon, pour cette fois ce sera pour une vraie raison. Le dîné se termina, Soléa en fut soulagé. Le regard de son mari était affreux, elle en avait eut des palpitations cardiaque. Elle était sur qu’elle devrait prendre son oxymètre en allant dans sa chambre. Sa saturation en oxygène et son pouls serait sûrement bas.

La vie ne tient qu'à un filOù les histoires vivent. Découvrez maintenant