La vie ne tient qu'à un fil

chapitres 8

Elle prit la tenue et fut choquée de la taille de la jupe. Une jupe de tennis mais pour son corps à elle ce n’était pas ce qui la mettrait en valeur. Elle n’avait pas de surpoids mais des formes et ses hanches étaient tout de même bien en chaire. Ça venait de sa mère, chacun à un héritage. Bon, son héritage était également ses problèmes de santé. Elle alla enfilé la tenue et mit un long t-shirt par dessus qui lui arrivé jusqu’à ses genoux. Elle sortit de la chambre et Lamar la regarda en levant un sourcil.

Lamar : Enlevez-moi ce t-shirt.
Elle soupira.

Lamar : Allez.

Soléa : Franchement vous n’abusez pas un peu là ? Personne n’a envie de me voir en mini-jupe. C’est pas des tenues faites pour des femmes comme moi.

Il fut légèrement peiné.

Lamar : Enlevez ce t-shirt. La mode s’est fait pour tout le monde. Peut importe le corps que l’on a. Celui qui dit le contraire est un crétin.

Il n’allait pas laisser tomber. Elle souffla et enleva son t-shirt. Il le prit dans ses mains et ne pu s’empêcher de la regarder. il ne comprenait pas son comportement, oui elle n’était pas fine et alors ? Son corps était harmonieux enfin… Pas ses hanches qui lui donnèrent des envies peu convenable.
Lamar lui fit un signe de la main pour qu’elle avance. Il resta en arrière afin de la contempler. Elle fit quelque pas et s’arrêta.

Soléa : Hey ! Êtes-vous en train de me reluquer ?

Il reprit ses esprits. Et ricana.

Lamar : Vous plaisantez j’espère. Mon style de femme est différent.

Elle repensa à Léna.

Soléa : Pardon je… Je suis désolée.

Il ne dit rien, elle avait l’air de l’être réellement. Et comment lui dire qu’en effet ses formes lui faisait de l’effet. N’était-il pas censé la détester ? Ils allèrent dans le tennis club de l’hôtel. Il y avait déjà Céline et Paul qui s’échauffaient. Ils entrèrent à l’intérieur, elle soupira.

Lamar : Il faut s’échauffer.

Elle regarda et refusa.

Lamar : Tant pis pour vous. Vous aurez des courbatures.

Soléa : Ça ne changera pas d’habitude.

Il la regarda en levant un sourcil. Il ne comprit pas sa phrase. Elle regardait droit devant elle, comme si elle n’était pas là.

Soléa : Quel étrange façon de mourir.

Lamar : Pardon ?

Elle reprit ses esprits.

Soléa : Rien, donnez moi la raquette.

Il la lui tendit et elle la prit dans les mains, mais celle-ci tomba. Il la regarda et souffla.

Lamar : Ça commence bien.

Soléa lui sourit, ce sourire la était étrange. Elle souriait tout le temps mais ses sourires pouvaient être différent. Il ne savait ce que cela voulait vraiment dire. Leur match commença et Céline et Paul étaient très motivés, mais ce n’était rien face à Lamar. Soléa avait l’impression qu’il joué pour sa vie. Il hurlait quand il n’arrivait pas à avoir la balle. Et sa nervosité était palpable surtout face à elle qui ne bougeait pas. Il leva la main et ils arrêtèrent quelques secondes. Il prit sa gourde et bu une gorgée, il renversa le reste sur son visage et cela mouilla son t-shirt qui moula son corps. Il était sacrément bien bâti au point que Céline ne put que le regarder et Soléa aussi d’ailleurs. Il s’approcha d’elle nerveusement.

Lamar : Écoutez-moi bien, je suis un mauvais perdant et vous me faites perdre. Si vous me faites perdre, je serais encore plus en colère que d’habitude.

Au moins, il reconnaissait qu’il l’était constamment.

Lamar : Donc maintenant vous arrêtez de faire le pied de grue et vous jouez.

Elle le regarda et se mordit la mâchoire, quelle arrogance.

Soléa : Très bien ! Vous prendrez la responsabilité de ce qui se passera dans ce cas-là.

Il approcha son visage du sien.

Lamar : On ne perdra pas.

Soléa : C’est vous qui le dites.

Elle avait un regard plus froid, c’était la première fois qu’il la voyait comme ça. Étrangement, il en oublia son jeu mais Paul était là pour le ramener à la réalité.

Paul : Hey les amoureux, vous avez fini vos batifolages ! On doit vous mettre votre raclée !

Lamar s’avança et prit position.

Lamar : Arrêtes un peu et lance la balle.

Soléa et Lamar donnaient tout ce qu’ils pouvaient. Enfin, surtout Soléa en réalité, elle ne pouvait pas faire grand chose. Elle avait du mal, beaucoup de mal, heureusement elle put touché une balle qui avait empêché à l’autre équipe de mettre le point. Sa vision devint plus flou et sa respiration se fit plus rapide et douloureuse. Lamar la regarda et la trouva étrangement pâle. Il leva la main pour arrêter le jeu. Il s’approcha d’elle.

Lamar : Ça va ? Vous êtes pâle.

Soléa : J’ai … touché la … balle…

Il voyait qu’elle avait du mal à reprendre son souffle, il mit sa main sur son épaule inquiet.

Lamar : Oui, on va arrêter le jeu. Vous allez l’air…

Il ne put finir sa phrase qu’elle s’effondra sur le sol. Paul accourut et prit son pouls. Lamar resta figé et Paul se mit à hurler sur l’un des employés de l’hôtel.

Paul : Appelez les secours, un arrêt cardiaque.