chapitres 17

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Elle décida de suivre le médecin qui l’emmena dans la chambre. Lamar était assis sur la table d’auscultation le bras bandé. Le médecin entra dans la chambre avec Soléa, elle s’arrêta à coté de lui. Lamar lui tendit sa main. Elle regarda celle-ci et le médecin la regarda avec un sourire. Elle n’avait pas le choix et la prit dans la sienne. Elle détestait la sensation de sa peau sur la sienne. Il la tira vers lui. Il ne put s’empêcher de sentir son odeur. Il voulait tellement l’embrasser.
Docteur Roolin : Je vous conseille de vous reposer et de faire attention à bien respecter les règles pour que votre cicatrisation se passe pour le mieux.
Lamar ne le regardait pas il n’avait d’yeux que pour elle.

Dr Roolin : Monsieur ?

Lamar : Oui, je ferais attention.

Il leva un sourcil.

Dr Roolin : Je suis sérieux. Pas de sport.

Soléa : J’y veillerais.

À ce moment là, la porte de la chambre s’ouvrit et Léna entra dans la pièce. Soléa lâcha la main de Lamar et recula. Léna se précipita dans les bras de Lamar. Le docteur partit et Soléa le suivit silencieusement.

Léna : Tu vas bien ? J’ai eu tellement peur.

Lamar : J’allais bien avant que tu ne rentres.

Elle recula.

Léna : Quoi ?

Il soupira et dévia son regard.

Léna : Ça ne va pas bien avec elle ?

Il se leva et mit sa chemise à moitié brûlé.

Léna : C’est elle qui a fait ça ?

Il la regarda si froidement qu’elle en eut un frisson.

Lamar : Léna, j’ai besoin d’être seul ; je t’en ai déjà parlé il me semble.

Léna : Je sais mais je m’inquiétait pour toi.

Lamar : Nous nous sommes amis depuis si longtemps. Mais tu n’as pas à le prendre mal, c’est juste que j’ai besoin de solitude.

Elle lui sourit.

Léna : Je sais ne t’inquiètes pas. Je te laisse te reposer.

Elle partit. Lamar ferma les yeux un instant, la douleur de son bras n’était pas importante contrairement à ce que pouvait ressentir sa femme.
Femme. Oui, à ses yeux c’était sa femme. Même si il ne la méritait pas. Il partit dans le couloir et récupéra ses ordonnances. Il fut surprit de voir Orion seul, il s’approcha de son père :

Orion : Tu n’as pas trop mal ?

Lamar : Ce n’est rien à coté de mon cœur. Où sont-elles ?

Orion : Soléa était fatiguée. Je leur ai dit que je t’attendrais.

Lamar ne regardait pas son père dans les yeux.

Orion : Allons-y mon fils.

Lamar acquiesça, ils rentrèrent tous les deux. Orion pouvait voir que son fils était triste mais que dire ?

Orion : Ça ira.

Lamar fut surprit par sa phrase.

Orion : Je suis sûr que Soléa va bien.

Lamar : J’espère.

Orion : Tu l’aimes n’est-ce pas ?

Lamar continua à regarder les paysages passer et Orion comprit que c’était le cas.

Orion : Je suis responsable de tellement de choses.

Lamar : Je ne comprends pas.

Orion : J’aurais voulu mieux faire avec toi, avec ton éducation mais je n’ai pas réussi.

Il fut surprit et le laissa continuer.

Orion : J’aimais ta mère comme jamais je n’ai aimé. Et quand elle t’a donné la vie ça a été pour nous le plus beau jour de notre vie. Quand elle est partit :

Il passa une vitesse.

Orion : Une partie de moi est partit avec elle. Je me suis retrouvé seul avec un enfant qui lui ressemblait tellement que quand je posais les yeux sur lui je la voyais. J’aurais voulu t’apporter tout ce qu’une mère donne à son enfant. Je pensais que si je me mariais de nouveau, peut-être qu’une mère pour toi…

Il arrêta la voiture.

Orion : Je sais que tu détestes Alicia. Elle n’a jamais voulu remplacer ta mère, elle voulait juste que tu acceptes son amour. Et quand elle m’a expliqué qu’elle était stérile…

Lamar le regarda peiné, il ne savait pas.

Orion : Elle m’a dit qu’avoir un enfant n’avait pas d’importance parce qu’elle t’avait toi.

Il fut touché.

Orion : C’est à cause de moi que tu es si bloqué au niveau sentiment, que tu es si nerveux si…

Il mit la main sur celle de son père.

Lamar : Tu te trompes. Tu n’as pas de responsabilité à avoir. Ni toi ni elle. Je suis ce que je suis et je veux changer pour elle.

Il parlait de Soléa.

Lamar : Si seulement elle acceptait de me parler.

Orion : Ça viendra mon fils. Dis lui tes sentiments, expliques lui pourquoi tu agis comme ça. C’est une bonne personne, elle comprendra.

La vie ne tient qu'à un filOù les histoires vivent. Découvrez maintenant