La vie ne tient qu'à un fil

chapitres 20

Elle mordilla sa lèvre inférieur.

Lamar : Si tu fais ça, ça risque d’être compliqué.

Elle avait un sourire amusé. Elle colla sa poitrine sur son torse et se mit à caresser ses cheveux. Elle lécha ses lèvres et il ne put tenir plus longtemps. Elle sentit son érection sous elle. Son regard était envieux.

Soléa : Inutile de faire les préliminaires.

Il fut surprit mais apprécia sa phrase.
Il lui souleva les bras pour enlever son t-shirt mais elle l’en empêcha brutalement.

Soléa : Ne fais pas ça.

Lamar fut surprit. Elle se leva soudainement et s’enferma dans la salle de bain. Il ne comprit pas son comportement et il décida donc de frapper à la porte mais elle ne répondit pas.

Lamar : Ouvre moi la porte.

Elle garda le silence. Elle se mit devant le lavabo et ferma les yeux. La dernière fois qu’il avait vue sa poitrine, il était partit presque en courant. C’était affreux et se serait pire si il faisait la même chose. Elle regarda en dessous de son t-shirt triste. La cicatrice sera toujours là. Peut importe ce qu’elle ferait. D’ailleurs quand elle se fera opérer, il y en aura peut-être une autre. Ça sera encore plus moche. Elle resta assise assez longtemps. Elle attendait qu’il parte, elle en profita pour prendre une douche. Heureusement pour elle, elle préparait toujours ses vêtements la veille et les posait dans la salle de bain. Elle s’habilla et sortit de la salle de bain, elle fut choquée de voir Lamar debout à l’attendre.

Soléa : Qu’est-ce que tu fais là ?

Lamar : Tu pensais que j’allais partir et te laisser comme ça?

Elle baissa le regard et se dirigea vers la commode.

Soléa : Je vais bien.

Lamar : Oui et moi je suis le colonel Bondon.

Elle ne put s’empêcher d’esquisser un sourire. Il s’approcha d’elle.

Lamar : Bon, tu me dis ce qui ne va pas ?

Soléa : Je t’ai dit que ça allait.

Lamar : Alors dis le moi en me regardant dans les yeux.

Elle inspira, releva ses yeux pour les plonger dans les siens.

Soléa : J’ai faim.

Elle le contourna et partit pour rejoindre la salle à manger en bas. Il prit une douche.

Alicia : Ce soir, c’est l’anniversaire de Lamar.

Soléa : Je l’ignorait.

Alicia lui sourit.

Alicia : C’est pour ça que je te le dis. Nous pouvons aller faire les boutiques pour lui trouver quelque chose. Qu’en dis-tu ?

Soléa : Merveilleuse idée.

Orion arriva à ce moment-là.

Orion : Nous avons un problème.

Alicia : Que se passe-t-il ?

Orion : L’anniversaire ne peut pas avoir lieu ici, problème de plomberie.

Soléa : Ça fonctionnait il y a quelques minutes pourtant.

Orion : Plus maintenant.

Alicia : Nous pouvons le faire au restaurant sinon ?

Soléa : Nous pouvons vous recevoir à la maison.

Alicia la regarda.

Alicia : Ça veut dire que ça va mieux entre vous ? Inutile de trouver un cadeau de ta part.

Soléa : Pourquoi cela ?

Elle lui fit un clin d’œil.

Alicia : Tu es son cadeau.

Elle se mit à rougir. Soudainement, ils entendirent Lamar entrer.

Lamar : L’eau est gelée.

Orion : Problème de plomberie.

Il s’assit près de Soléa et il lui murmura :

Lamar : J’avais très chaud, le froid ça calme.

Elle lui jeta un coup d’œil.

Orion : Nos femmes irons faire les boutiques cette après-midi.

Lamar fronça les sourcils.

Lamar : Tiens donc, c’est dommage j’aurais tellement voulut passer un moment avec ma femme pour discuter.

Il avait bien articuler sur certains mots et elle comprit qu’elle lui devait des explications. Elle lui sourit et mit sa main sur la sienne.

Soléa : Ce sera pour plus tard.

Lamar : J’y compte bien.

Orion : Ce sera pas ce soir, nous venons dîner chez vous pour ton anniversaire.

Lamar fronça les sourcils.

Lamar : Quoi ? Qui ?

Il avait dit ça assez froidement et Alicia se leva avec un léger sourire

Alicia : Ne vous en faites pas, je ne serais pas des votres ce soir.

Lamar ne pensait pas à elle du tout et il eut de la peine. Elle partit sous le regard triste de son père qui se leva et la suivit.