La vie ne tient qu'à un fil

chapitres 10

Lamar : Quoi ?

Il avait dit cela plus fort qu’il ne l’aurait voulu.

Dr Noli : Je vais vous laisser en discuter ensemble.

Soléa : iI n’y a pas à en discuter c’est non.

Lamar : C’est pas non c’est oui.

Elle regarda le médecin.

Soléa : On est d’accord que seul mon consentement compte ?

Dr Noli : Malheureusement dans se cas là, oui.

Lamar pointa du doigt le médecin :

Lamar : Ça ne se passera pas comme ça.

Soléa le regarda.

Soléa : Vous ne pouvez pas avoir tout le pouvoir du monde.

Le médecin décida de partir.

Lamar : Il est hors de question que vous fassiez cela !

Elle lui sourit.

Lamar : Arrêtes de me sourire !

Elle fut étonnée du tutoiement.
Il s’approcha près d’elle et mit ses bras de l’un et l’autre de ses cotés, de façon à ce qu’elle se retrouve coincé.

Lamar : Je vais te dire un truc, je ne perds jamais et si je dis que tu te feras opérer : tu te feras opérer.

Soléa : Tu as perdu la manche donc si tu perds.

Il lui sourit et ne put s’empêcher de lui caresser la joue.

Lamar : Ça me fait quelque chose quand tu te rebelles.

Elle fut décontenancé par sa phrase et soudainement arrêta de le regarder.

Soléa : Arrêtez s’il vous plaît.

Son cœur se mit à battre plus rapidement et la machine le fit savoir par les tintement de celle-ci. Il sourit

Lamar : Il faut que tu te reposes quérida.

Elle leva un sourcil.

Soléa : Attendez ça veut dire quoi ? C’est italien.

Lamar : Espagnol, il faut me tutoyer maintenant.

Soléa : J’ai une question. Vous pensez qu’après vous être comportez comme un…

Lamar : Con ? débile ? sans cœur ? crétin ?

Elle fut surprise.

Soléa : Euh… Oui.

Il se rapprocha d’elle.

Lamar : Écoute-moi bien. J’ai un caractère de cochon, il est vrai. Mais je ne supporte pas le fait d’avoir pu te tuer. Ma haine se dirige toujours sur quelqu’un et c’était toi. Gratuit et stupide.
Je ne prétends pas que je vais être correcte tous les jours ou que je suis quelqu’un de bien. Mais ce qui est sûr c’est que je ne te laisserais pas mourir et encore moins à cause de moi.

Ça venait de là alors, la culpabilité.
Elle préféra ne rien dire, après tout, si il restait correct ça valait mieux que sa haine perpétuelle. De plus seul sa décision comptait. Il la laissa et partit rejoindre Paul. Il était perdu, il se connaissait nerveux et son comportement avait toujours était ainsi. Une haine qui l’animé depuis le décès de sa mère dix ans plus tôt. Mais devait-il faire payer les autres ? Et surtout, une personne qui ne lui avait rien fait ? Certainement pas. Mais même si elle n’avait pas l’air de lui en vouloir, lui s’en voulait terriblement. Paul lui proposa de voir un psychiatre et commencer une thérapie mais il n’avait jamais accepter cette proposition.  ses yeux un soi-disant médecin qui écrit ce que vous dites et répond perpétuellement par « Je vois » et « Et vous qu’en pensez-vous » ne valait pas la peine. Il avait essayé une fois après la mort de sa mère. Mais il n’y avait rien à faire, se confier était impossible pour lui. D’ailleurs il fut surprit d’avoir pleurer pour elle. Il n’avait pleurer que pour sa mère.

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