Chapitre 5

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1 heure.
Cela faisait une heure que tout le monde chercher Lo'ak partout.

Putain Ao'nung, je jure de te tuer dès que je le pourrais.

"Il est là, il est revenu !" S'écria Tsireya en courant vers moi.

Il ne fallut qu'un regard pour que nous nous comprenions. On se mit à courir en direction de l'océan.

Arrivée j'alla voir Neteyam.

"Alors, il va bien ?" Demandais - je.

"Oui c'est bon.."

Qu'es ce qu'il a ?

"Écoute je sais qu' Ao'nung est ton frère, mais je te jure de le tuer d'avoir mis en danger mon frère à moi."

"T'inquiètes, j'ai une forte envie de le tuer aussi de toute façon."

Il détourna son regard vers moi et me sourie.

Mon dieu ce que j'aime ces yeux.

Nous fûmes coupés par nos pèresp.

"Lo'ak, ça va ? Laisse moi regarder si tu es blessé !" Lui dit son père.

Monsieur Sully examina son fils en même temps que sa femme arrive.

"Qu'on me retienne d'arracher les yeux de mon fils !" Dit - elle en colère.

M. Sully reprit la parole, en parlant à son fils cadet.

"Excuse toi, de suite."

"Non, ce n'est pas à lui de s'excuser. C'est mon fils qui l'a amené à cet endroit." Le coupa Tonowari.

Il appuya sur le coup de mon frère, et celui mit un genoux à terre.

Tout à coup Lo'ak pris la parole, expliquant que ce fût lui qui avait eu l'idée d'aller de l'autre côté du récif.

Oh non, il ment, je le sens..

Il fallait que je m'en aille, tout les personnes autour de moi déversées leurs émotions, je n'en pouvais plus. Mon cerveau partait en vrille.

Je partis de ce regroupement suivit de près par ma soeur. Du coin de l'oeil je vis mon frère partir vers Lo'ak.

"Ça va ? C'est encore un de tes trucs bizarre ?" Me demande Tsireya.

"Deux choses, la première comment ça 'un de tes trucs' ? Deuxième chose, oui effectivement."

"Beh tu sais, tes mains, enfin tu sais bien que je te trouves pas bizarre et tout.." Commença - t - elle à paniquer.

"C'est bon panique pas j'ai compris."

Oh oui, une petite précision est nécessaire, mes mains comptent 5 doigts, c'est pour ça que les villageois ont eu dû mal à m'apprécier.

On finit par arriver chez nous, mon frère était déjà présent, et moi je m'en alla directement dans ma chambre.

Cette soirée m'avait complètement abattu, il fallait que je dormes.

Putain de merde.

Une tonne de pensées commencèrent à envahir mon cerveau, une tonne de souvenirs, des souvenirs que je souhaitais oublier. Des souvenirs et de pensées le concernant.

Et voilà, j'étais partie pour une insomnie.

Foutu hyperactivité mentale, j'en peux plus.

Je frotta mon front, dans l'espoir d'étouffer les pensées qui empêchaient le sommeil de me trouver. Espoir vain évidemment.

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