Chapitre 14

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Je ne répondais pas.

Mon cerveau avait beugué.

Il s'était éteint.

"Qu'es ce que tu entends par là ?" Demandais - je.

J'avais peur d'avoir bien compris.

Mais je voulais qu'il me le confirme, parce que si je n'avais pas compris correctement, j'allais vraiment passé pour une conne.

"J'entends par là, qu'un jour où l'autre tu deviendras une Sully."

J'avais déjà compris cela. Ce que je voulais savoir, du moins, être sûr, c'est la façon dont je pourrais devenir une Sully.

"Et comment ?"

"Par le mariage Meloyne."

Je sentais mes joues me brûler.

J'ai bien entendu ?

Je ne savais plus quoi répondre. Il voulait que, par le futur, nous nous marrions.

Ce n'est pas que l'idée me déplaisait, loin de là.

C'était même plutôt plaisant.

Ce que j'entends par là, c'est que se marier avec un jeune homme comme lui, ne peut être que bénéfique pour cette tribu.

Et pour moi, aussi.

Il est bien placé au niveau social, en tant que fils d'un ancien Oloeyk'tan, d'un ancien Toruk Makto, et de la première Na'vi à avoir monté un thanator.

Il est surtout très beau.

Et de plus il est un excellent guerrier dans les airs et au sol.

Drôle quand il s'y met.

Et deviendra certainement un excellent guerrier en mer.

Intelligent pour couronner le tout.

En somme, je sais déjà que le mariage est un bon parti. Le seul bémol est notre appartenance à des clans différents.

"Réfléchis - tu au fait que je puisse être un bon parti ?"

Son sourire taquin me fît littéralement chavirer.

"Non." Mentais - je.

"Tu ne sais pas mentir ma chère."

Je rougissais.

Et, à la vue de son sourire qui s'agrandissait, il l'avait remarqué.

Sa voix n'était pas comme d'habitude.

Elle était comme au repas.

Joueuse.

Son regard le devenait également.

Je me sentais presque intimidée face à ce jeune homme.

Il se rapprochait de moi, posant doucement une de ses mains sur ma taille.

Ma peau réagit instantanément à ce contact sous forme de chair de poule et de frissons.

Son sourire satisfait m'indiquait clairement qu'il obtenait ce qu'il souhaitait.

Sa deuxième s'y posa également, après avoir efleurée ma joue et repositionner une de mes mèches rebelles.

Je frissonna à nouveau.

"Tu réagis un peu trop pour quelqu'un qui me détestait la veille."

Cette pique montrant le dessus qu'il avait sur moi, me fit réagir au quart de tour.

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