Chapitre 9

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1 chance.

C'est tout ce que j'ai avec lui, j'en suis bien consciente.

Je ne veux pas gâcher cette chance.

2 heures.

2h que je n'arrive pas à dormir.

Foutues pensées.

Je décida d'empoigner mon carnet, et d'écrire, comme à chaque fois que les pensées sont trop fortes.

Mais en les écrivant, je me rendait compte que chacune d'entre elles avait pour sujet celui qui me hantait.

Neteyam.

Mes pensées ne se calmaient pas, même en écrivant.

Alors je me leva du lit, en prenant soin de ne pas réveiller Tsireya, et sortit de la hutte.

Mes jambes se dirigèrent d'elles mêmes vers la plage, où je m'asseyais.

Une larme se mit à couler le long de ma joue, puis une autre, et encore une.

"Ça va ?"

Je sursauta, et me retourna.

"Lo'ak ?" Dis - je en essuyant les perles d'eau salée de mon visage.

"Oui c'est moi. Tout va bien ? Pourquoi tu pleures ?"

"Non non tout va bien t'inquiètes."

Il ne regarda, l'air pas très convaincu.

"Tu sais, tu m'as aidé avec mon frère, je peux t'aider aussi."

"Non. Tu ne peux pas Lo'ak."

Et c'était vrai, je n'avais aucun soucis particulier, j'extériorisait simplement.

"Aller Meloyne, dit moi ce qui va pas, ça peut te faire du bien d'en parler."

Je rigola.

"C'est compliqué Lo'ak tu sais."

Il vint s'asseoir à côté de moi.

"On a toute la nuit. Alors ?"

"J'ai rien je t'assure."

"Si t'avais rien tu ne pleurerais pas."

Je sais bien Lo'ak.

Je ne trouvait pas la manière de lui expliquer ce que j'avais.

"C'est à cause d'un de tes trucs ?"

Je tourna la tête vers lui, surprise.

"Tsireya m'en a parlé."

Évidemment.

"T'inquiètes, elle m'a pas dit ce que c'était, juste que parfois ça te pesait."

Je réfléchis, et finit par me lancer.

"Je suis une empathe."

"Hein ? Qu'es ce c'est ça ?"

Je rigola face au ton qui l'avait prit et à sa tête.

"Ce sont des gens ayant la capacité de ressentir les émotions des autres."

"Stylé."

"Pas toujours, les regroupements du clan m'épuise émotionnellement, et puis je capte plus facilement les émotions négatives que positives. Alors la plus part du temps, je kiff pas trop."

"Ah, mais tu peux pas ne pas les ressentir tout simplement."

"En théorie, si. Je peux les bloquer. Mais j'y arrive pas. J'arrive simplement à distinguer les miennes de celles des autres, et qu'elle émotion s'est."

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