Chapitre 7

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Pdv de Neteyam :

Je la regardais partir, je pleurais, et elle aussi d'ailleurs.

J'ai merdé putain.

Elle pleurait à cause de moi, seulement par ma faute, et je m'en voulais.

J'ai voulu la rattraper mais me suis ressaisis. Elle ne me laissera pas l'approcher tout se suite. Peut être même jamais d'ailleurs.

Putain je m'en veux, qu'es ce qu'il m'avait pris de lui dire ça. Cette seule phrase avait suffit. Suffit à foutre toute relation avec elle en l'aire.

Je sentais les larmes dévalaient mes joues.

Je dois rentrer chez moi.

Je répartis en direction de ma hutte, sur le chemin j'essuya les perles d'eau salée qui continuaient de tracer leur chemin le long de mon visage.

Il était hors de question que quelqu'un me voit dans cet état là.

Arrivé chez moi, mon père parlait à mon frère. Ma mère vient vers moi, et pris la parole.

"Tout va bien mon coeur ?"

Cette simple phrase venant de ma mère avait presque suffit à me faire refondre en larmes, mais je me devais de ne rien montrer.

Personne ne devait savoir.

"Oui tout va bien, ne t'inquiètes pas maman."

Elle me regarda quelque secondes avant d'hocher la tête, de se retourner, et de repartir à son activité.

Pendant ce temps, mon père et Lo'ak avait terminé de parler, je décida d'aller voir mon frère pour lui parler à mon tour.

J'avais été débile avec lui tout à l'heure, j'étais jaloux de le voir tout à coup aussi proche de Meloyne. C'est comme si je me rendais compte que j'avais l'impression de garder quelque chose secret, mais qu'en réalité tout le monde étaient au courant.

Je me dirigeas vers lui.

"Dis Lo'ak, on peut parler ? Pas longtemps, j'ai juste un truc à te dire."

Il me regarda, surpris. Mais finis par répondre.

"Oui bien sûr. Viens on va dehors."

"J'arrive."

On se dirigea dehors, ensemble. Mais on continua à marcher dans le silence jusqu'à la plage. Arrivés là - bas Lo'ak repris la parole.

"Alors, tu voulais me dire quoi ?"

Je pris une grande inspiration et commença.

"Tout à l'heure, quand je suis venu te chercher, j'ai pas été très sympa, désolé."

"Attends c'est juste ça ?"

"Euh ouais, pourquoi ?"

"Ah mais si c'est que ça ! T'inquiètes, je sais très bien pourquoi t'étais comme ça pas la peine de t'excuser frérot."

Je le regarda, et ce fût moi qui fût surpris cette fois-ci.

Il savait ? Il savait quoi exactement ?

"Tu sais ? Comment ça tu sais ?"

"Eh beh t'étais jaloux. C'est pas vraiment compliqué à deviner. Honnêtement tu devrais aller t'excuser au près de Meloyne, elle, elle a pas dû comprendre."

À l'entente de son nom, les larmes me montèrent. Mais mon frère lui, à mon plus grand désespoir, le remarqua.

"Et ça va ? On dirait que t'es à deux doigts de pleurer."

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