Chapitre 15

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Je me réveillais en repensant à la journée de la veille.

On pouvait dire qu'elle avait été riche en émotions.

Lorsque je me leva et alla dans la pièce principale de la hutte, je remarqua que personne n'était là. Ni dans les autres pièces d'ailleurs.

Je me dirigea donc dehors, plus précisément vers la plage.

Arrivée là bas je découvre tout notre groupe d'amis au grand complet.

Génial. Je suis la dernière.

Neteyam m'offrit un doux sourire, et mes joues réagirent immédiatement. Je lui rendit son sourire.

Cette scène n'avait d'ailleurs pas échappé à Lo'ak qui m'adressa un regard voulant dire "on doit parler".

Ceci ce fit d'ailleurs très rapidement, puisqu'il se leva et me prit par le bras avant même que je puisse dire bonjour à tout le monde comme il se doit.

Arrivés un peu à l'écart il se stoppa et prit la parole.

"Visiblement ça a avancé avec mon frère."

Son sourire plein de sous entendus et son regard malicieux m'indiquait que je ne pouvais pas faire l'innocente.

"Effectivement."

"Et donc ?"

"Et donc quoi ?"

"Qu'es ce qu'il s'est passé !"

"Rien on a parlé c'est tout."

"Tu crois que je vois pas que tu ments ? Tu penses vraiment pourvoir prendre ton meilleur pote pour un con ?!"

"Je vois pas de quoi tu parles, c'est vrai, on n'a fait que parler."

"Oh ça je veux bien le croire. Par contre je ne vais pas croire que vous avez parlé de choses normales."

"Je n'ai jamais dit le contraire."

"Non mais tu allais le faire. N'est ce pas ?"

"Ta gueule."

Son sourire s'agrandit. Il savait parfaitement qu'il avait raison.

"Alors ? Le premier bisous est pour bientôt?" Dit-il, malicieusement.

Mes joues chauffèrent violemment Rien qu'en y pensant.

"Non mais ça va pas, m'exclamais-je, t'as perdu la tête mon pauvre."

"Attends. Vous vous êtes toujours pas embrassés ?"

"Non ! Ca va pas !"

"Olala. Non mais qu'est-ce qu'on va faire de vous serieux?" Dit-il désésperé.

Il repartit vers le groupe sans m'attendre, comme si le sujet qu'il avait abordé était des plus communs.

Ils sont fous dans cette famille.

Je finis par, moi aussi, retourner auprès du groupe.

Mes joues avant eu le temps de se refroidir. Enfin, jusqu'à que je m'assoie à côté de Neteyam, et que, par malchance, nos queues se touchèrent.

Le contact m'électrifia sur place, de longs frissons parcourirent ma collonne vertébrale, et mes joues se mîrent à chauffer de plus belle.

Le regard d'Aonung se posa sur nous.

Lorsque Neteyam le remarqua, il se décala légèrement de moi.

Foutu grand frère.

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